Au revoir Jean-Yves

J’espérais le revoir un jour. Dans un meeting aérien, une fête locale ou un salon. Jean-Yves Valor faisait la sensation dans l’ouest de la France en exposant une magnifique réplique du Blériot XI. Il avait pris soin de suivre chaque détail du modèle du Blériot XI qui avait traversé la Manche le 25 juillet 1909. Jean-Yves m’avait touché avec une lettre pour organiser sa venue à Chargé lors d’une commémoration en l’honneur de Maxime Lenoir puis à la la base aérienne 705 de Tours. On pouvait y sentir toute la passion d’un homme pour ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines. J’avais revu Fabrice Defoulounoux, son compagnon d’aventure lors du meeting de Saint-Junien. Hélas, Fabrice m’a annoncé cette semaine que Jean-Yves s’en est allé. Il nous a quittés dans la nuit de dimanche à lundi (12/13 février 2023). Il nous aura fait rêver. C’est un peu grâce à lui que l’histoire de l’aviation reprenait vie avec ce vestige d’une épopée fabriqué de ses mains :

Jean-Yves Valor, Blériot XI, 11, Chargé, Indre-et-Loire, 2016
Jean-Yves VALOR devant sa réplique du Blériot XI qui traversa la Manche le 25 juillet 1909 – Ici à Chargé, Indre-et-Loire, 2016

Son Blériot XI était bien connu dans le centre-ouest de la France:

Enfin quelques photos en 2013 et 2014 sur l’oeuvre de ce géomètre génial qui nous aura épatés. Merci Jean-Yves pour tout ce que tu nous as apportés.

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MAXIME LENOIR – L’AS DE VERDUN CÉLÉBRÉ

Crash Maxime Lenoir Verdun Tombe Six obus par mètre carré sont tombés pendant la bataille de Verdun. Des milliers de vies furent emportées pendant 300 jours. Comme beaucoup d’autres villages, Chargé égrène ses morts pour la France en ce matin du 11 novembre 2016. Dans ce sinistre décompte, chaque poilu tombé reste un drame, une douleur dans chaque famille. LENOIR Maxime figure dans cette longue liste. Il fut porté disparu le 25 octobre 1916 jusqu’à ce que le journaliste Didier Lecoq ne découvre une photo d’un collectionneur berlinois qui montre un SPAD VII disloqué avec une croix plantée et gravée par les Allemands pour rendre les honneurs à celui qui fut l’as de Verdun. Les pilotes allemands redoutaient ses attaques, pourtant souvent solitaires. Seuls les as avaient ce privilège. Si Jean Navarre est toujours reconnu comme « la sentinelle de Verdun », cette disparition laissant peu de traces a plongé Maxime Lenoir dans l’oubli pendant presqu’un siècle. Le mystère empêchait le deuil et la commune attendait une confirmation pour célébrer son héros. C’est fait. Il avait déjà été célébré le 19 septembre 2014 comme le héros de Tours et de l’Indre-et-Loire mais il y avait toujours des incertitudes sur sa disparition. Depuis ce matin, l’école du village de Chargé s’appelle désormais École Maxime Lenoir. Le maire de la commune Pascal Dupré et son adjointe Marie-Noëlle Mailliez décidèrent en janvier de préparer une journée de commémoration. Il faut quand même rappeler que Maxime Lenoir faisait partie des quelques rares pilotes avant la guerre à pouvoir réaliser dix loopings d’affilée dès février 1914. Il faisait le tour de France pour donner des shows aériens avec son numéro Looping the loop, bouclant la boucle.

Maxime Lenoir aeroplane Looping the Loop sur Blériot XI

Son talent et son courage lui ont ensuite permis de se retrouver parmi les meilleurs pilotes de chasse au monde, cités dans la presse internationale. D’après le journaliste Jacques Mortane, l’avion de Maxime Lenoir était connu comme le loup blanc. Toujours derrière les lignes ennemies, son biplan rentrant souvent criblé de balles, le destin de l’as de Verdun s’est arrêté là, à quelques kilomètres au nord du fort de Douaumont, au lendemain de la reprise du bastion par les poilus. Douaumont reconquis, le général von Falkenhayn savait que la suite de la guerre serait très dure pour les Allemands.
Photo musée de l'air et de l'espace MA 33504 Navarre Fequant Lenoir Si on se souvient des fantassins qui ont tout donné dans les tranchées pour tenir leurs positions à Verdun, on oublie trop souvent que la bataille de Verdun s’est jouée dans les airs et que les pilotes de chasse n’étaient pas nombreux pour affronter les terribles Fokkers des Allemands en février 1916. Lorsque le général Pétain devant ses lignes exsangues, demande au commandant Charles de Tricornot de Rose « De Rose, je suis aveugle ! Balayez-moi le ciel ! Sinon, c’est simple, Verdun sera perdue. » Et si Verdun avait été perdue, la France aurait probablement perdu la guerre. Lenoir à l’escadrille N23 et son ami Navarre à la N67 voisine seront les fers de lance sur leurs nouveaux Nieuport et SPAD. Leurs efforts seront renforcés d’escadrilles dotées du Farman F.40 qui anéantiront à la fois les ballons Drachen lourdement défendus et mettront à la peine les Fokkers. Le bras de fer gagné dans le ciel de Verdun, l’artillerie française reprendra l’avantage pour anéantir les espoirs de von Falkenhayn. Navarre blessé, Lenoir va devenir l’as comptant le plus de victoires sur Verdun, il sera le premier à abattre un Drachen officiellement, le premier à abattre un bombardier Gotha avant même Guynemer. Il va enfin devenir le premier double-as mort au combat, le troisième as français abattu après Pégoud et de Rochefort.
En cette journée du souvenir, des enfants de l’école de Chargé chantent la Marseillaise devant le monument au mort. Jamais le village n’a connu une telle affluence pour le 11 novembre. Il faut dire que la commune a tout prévu pour cette journée dédiée aux poilus, qui est aussi le centenaire de la mort de Maxime Lenoir. Après la mise en place, le maire accueille la députée Claude Greff, le secrétaire général de la préfecture d’Indre-et-Loire Jacques Lucbereilh, le conseiller départemental Rémi Leveau, et l’inspecteur de l’éducation nationale Patrick Seweryn. L’armée de l’air est venue en nombre, les associations d’anciens combattants et retraités militaires de l’armée de l’air aussi pour rendre hommage aux morts pour la France et plus particulièrement à l’as de Verdun. Sans le président de l’Armil 37, Michel Camus, qui tenait à participer à l’événement, il n’y aurait pas eu de porte-drapeau. C’est Charles Bonté qui a répondu à l’appel ce jour-là pour honorer les morts au combat. Le village leur doit une fière chandelle.
Blériot XI Jean-Yves Valor La veille, un Blériot XI fut courageusement acheminé depuis la Haute-Vienne par Jean-Yves Valor et l’association Les Ailes Limousines dans la salle des fêtes. Après la cérémonie devant le monument de la Première Guerre mondiale, le maire et les officiels font des discours très appréciés qui rappellent le sens de cette manifestation devant la famille Lenoir, Abel Anjorand (l’historien local), Philippe Girard (dont la famille jadis accueillit l’acrobate du ciel dans leur ferme de la Girardière), et Didier Lecoq, sans lesquels rien ne serait jamais arrivé. Et notamment cette inauguration qui était impensable il y a seulement trois ans. C’est aussi grâce au groupe de travail mis en place avec les adjoints au maire Marie-Claude Métivier, Gérald Letourmy et bien d’autres villageois. Le maire et deux élèves dévoilent une superbe plaque à l’entrée de l’école du bourg avec la silhouette du pionnier de l’aviation qui fut jadis un écolier dans cet établissement. La aussi, la boucle est bouclée. Le maire vient de rappeler dans son discours que Maxime Lenoir avait été vigneron avant d’être pilote et que déjà il préférait les loopings aux tonneaux. Soudain, comme un miracle, trois Alphajets de l’École de l’Aviation de Chasse de la base aérienne 705 défilent au-dessus de l’école et la mairie, puis font un second passage de nouveau sous les applaudissements le long de la Loire. Comme pour rappeler que Maxime Lenoir fut porté en triomphe devant la mairie après avoir produit ses merveilleux loopings sur Blériot XI à la mi-mai 1914.
Une très intéressante exposition couvre une grande partie de la salle sur le Farman F.40, jadis très engagé dans la reconquête aérienne à Verdun. Les entreprises Farman, Corvaisier et Galilé, implantées à Joué-les-Tours apportent ainsi leur soutien. De même l’association Ailex et Classique Aéro d’Orbigny exposent un moteur Le Rhône 7A et plusieurs pièces de Blériot. La salle polyvalente a un air de petit musée du Bourget avec ces reliques d’une aviation d’un autre âge. Rien d’étonnant à cela car le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget a apporté son concours grâce à quelques photos ô combien précieuses car elle permettent de deviner l’importance de l’aviation dans la victoire à Verdun. L’après-midi est consacré aux expositions dont celle de la classe de Virginie Charbonnier, enseignante à Chargé, remarquablement enrichie par les uniformes, armes et ustensiles d’époque pour revivre l’atmosphère des tranchées et la conquête de l’air vécue par le pionnier local de l’aviation. Dans la collection de Claude Peyon, un témoignage poignant est exposé : un livret taché du sang de son grand-père alors sur le front, remis à sa grand-mère pour lui signifier son décès. Parmi toutes ces pièces de collection, on ne peut pas manquer la superbe maquette du SPAD VII « Trompe la Mort III » réalisée par l’association Delta Reflex présidée par Jean-Pierre Bézard en soutien à la BA 705 dans cette commémoration. C’est avec un talent d’orfèvre que Claude Bodier a monté le haubanage du biplan qui est maintenant confié à la commune.
Puis vient le temps des conférences et débats. Didier Lecoq retrace la carrière de Maxime Lenoir. L’auditoire est bien servi car le conférencier n’est autre que le journaliste qui a le premier fait resurgir le héros de Chargé il y a plusieurs années. Enfin le lieutenant-colonel Romain Béthoux explique comment la guerre aérienne se faisait et comment elle a lieu de nos jours. Les spectateurs écoutent avec grand intérêt le témoignage de cet expert qui, avant de devenir le commandant de l’École de l’Aviation de Chasse, était tout de même le leader de la Patrouille de France. L’auditoire écoute subjugué lorsqu’il raconte comment des avions à réaction peuvent enchaîner des figures à seulement deux mètres de distance. Les questions pleuvent mais le brillant pilote a toujours la réponse.
Tout au long de la journée, les familles emmènent les plus petits à la cabine du Jaguar exposée par le CIRFA. Dans la salle Julia Daudet (expositions) un projet de livre sur l’histoire de l’aviationCommémoration Maxime Lenoir 11 novembre 2016 école est présenté avec en seconde partie l’histoire de Maxime Lenoir. Il sera publié prochainement. Sa sortie sera annoncée à la page https://airforces.fr/pall/. Une brève présentation du BIA-CAEA est également faite pour ceux qui souhaitent s’initier aux joies de l’aéronautique. Avec le superbe chalet crêperie-buvette, ce 11 novembre à Chargé ressemble à un mini salon de l’histoire et de l’aviation. Même le soleil est de la partie. On n’a jamais vu un 11 novembre de la sorte et cela pourrait bien, pourquoi pas, donner des idées à d’autres communes. Encore faut-il avoir un pilote de cette étoffe dans sa ville pour réaliser un hommage de cette envergure. Il fut un des très rares pilotes à recevoir à la fois la grande médaille d’or de l’Aéro-Club de France et la médaille de guerre de l’Aero Club of America. L’enfant du pays est en quelque sorte revenu sur la terre de ses premiers exploits. Mais l’histoire ne se termine pas vraiment. Des recherches sont toujours menées pour tenter d’en savoir un peu plus. Et puis d’autres belles surprises pourraient venir du ciel dans les années à venir, mais nous en saurons plus bientôt…

Toni Giacoia

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Il y a 100 Ans Aujourd’hui, l’AS DES AS DE VERDUN disparaissait

Maxime LENOIR parmi les as français as des as jeu de cartes
Maxime LENOIR au centre parmi les as français

L’AS DES AS DE VERDUN 1916

25 octobre 2016 – (reprise de l’article https://airforces.fr/2014/12/22/among-greatest-pilots-maxime-lenoir-destiny/) Au plus fort de la bataille de Verdun, le lendemain de la reprise du fort de Douaumont, Maxime Lenoir devenait ce 25 octobre 1916 le 7e pilote français mort au combat sur son SPAD VII « Trompe la Mort« , mais il était aussi à ce moment-là:

L’as des as de Verdun depuis 3 mois
L’As des as des Alliés morts au combat
Le 1er double as français mort au combat
Le 3e as au monde en nombre de victoires parmi les pilotes morts au combat
Le 3e as français mort au combat après Pégoud et de Rochefort

D’après les recherches, il semble qu’il fut le premier pilote au monde à abattre un ballon de type Drachen en juin 1915. Il semblerait qu’il fut le premier au monde à abattre un Gotha le 25 septembre 1916. Maxime Lenoir a beaucoup souffert de ce combat qui lui a laissé une blessure sur le coin de l’oeil gauche. A l’exception d’une poignée de pilotes valeureux, ni René Fonck, ni les autres as alliés ne seraient parvenus à abattre une telle forteresse volante en 1916. Seuls Guynemer, avec l’aide de Chainat auraient enregistré une victoire sur Gotha le 8 février 1917. Quant à Nungesser, le redoutable, il en aurait descendu deux. Enfin et surtout, Maxime Lenoir, l’as aux 11 victoires, a été un des premiers à être décoré de la Legion d’honneur, la Médaille militaire, la Croix de guerre avec 8 palmes et 9 citations. Chose tout à fait exceptionnelle, on lui a aussi décerné les médailles d’or de l’ Aeroclub d’Amérique et de l’Aéroclub de France. Il a été le premier as avec entre autre Guynemer à recevoir de telles distinctions.

Didier Lecoq (journaliste à La Nouvelle République, co-auteur de L’Aviation militaire en Indre-et-Loire) a le premier fait resurgir Maxime Lenoir, l’as oublié, ce ‘“Guynemer de Touraine”’ depuis au moins 2010. Sans lui, Lenoir serait toujours un as oublié.

Maxime Lenoir, formé à Buc, exécutait à travers la France des représentations ‘“Looping the loop”’ sur Blériot XI depuis au moins le 7 février 1914.
Lenoir avait 11 victoires (la plupart remportées sur Nieuport) lorsqu’il fût porté disparu le 25/10/1916. En septembre 2014, Didier Lecoq (co-auteur de L’Aviation militaire en Indre-et-Loire) découvre que Lenoir a été abattu :

https://aeroplanedetouraine.fr/

Puis en novembre 2015 il reçoit l’information d’un historien collectionneur berlinois selon laquelle Lenoir aurait aussi reçu l’honneur d’une croix gravée par les allemands :

https://aeroplanedetouraine.fr/

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WWI AIR COMBAT – WHAT IT CAME DOWN TO

What is more natural than looking back over major aviation innovations of the Great War today, the anniversary of the Armistice? Here is a very interesting video posted by the BBC on how the fighter pilots dealt with reconnaissance, bombing missions and dogfight techniques. Primitive flight controls are well explained as is the interest of performing missions with a triplane aircraft – three sets of wings are necessarily more narrow, providing the pilot with a better visual field.

From the flimsy Blériot XI to Sopwiths and Fokkers, the first aces developed early methods that are always taught in fighter schools even though beyond-visual-range air combat has taken over since. Major Charles Tricornot de Rose was considered by many as the father of air fighting as early as 1914. Then as shown in this video, the German ace Oswald Boelcke laid out a first set of rules for dogfighting called the Dicta Boelcke. Pilots’ life expectancy was not measured in years but in weeks.

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FORMER AVIATION TEMPLE 1st AEROBATICS SCHOOL

Few people know that there was a major aerodrome near Paris more than a century ago. Though Louis Blériots’s Aeroparc contributed a lot to aviation history, it was demolished in 1970. Villagers, aviation fans and historians made a decision of renovating the remains of this aviation temple which. There used to be a splendid video reconstruction which unfotunately no longer exists.

Renovation of  Aéroparc’s Entrance in Buc

(from Xavier Cotton’s article in French)

Louis Blériot's Aéroparc entrance being renovated
Louis Blériot’s Aéroparc entrance being renovated – early Sept. 2015

For the 100th anniversary of the English Channel crossing by Louis Blériot, a well-documented publication was released in 2009 – « Buc à travers l’aviation« . A Mirage III R was given too, by SECAMIC company. This Dassault recce aircraft can be seen in Avenue Jean Casale between Buc and Toussus-le-Noble, France. The Buc citizens could proudly look back at their prestigious aviation past as Buc and Toussus-le-Noble airfields used to be an aviation history cradle.

Villagers and historians wanted to value their aeronautical heritage in 2012 and they made a decision of setting a renovation project of Blériot’s Aéroparc entrance which is located at the beginning of Guynemer Avenue. Many documents from archives allowed them to incentivize an accurate reconstruction. As the pictures show, the renovation works have already begun as of September 2, 2015.

At the same time, the statue erected to commemorate Jean Casale (1893-1923), WWI ace and Blériot’s test pilot et pilote d’essai aux établissements Blériot, will also be restored for it has been damaged by the effects of time. As far as the Mirage III R is concerned, it would also need a new coat of paint.

AÉROPARC LOUIS BLÉRIOT IN BUC, FRANCE 1914 - Toni Giacoia collection
AÉROPARC LOUIS BLÉRIOT IN BUC, FRANCE 1914 – Toni Giacoia’s collection

You can support this work to renovate this important remnant of aviation history by making a tax-deductible donation at a rate of 60% through the Heritage Foundation (Fondation du patrimoine). It is possible to download the donation form.

Louis Blériot won international renown as well as his presence at the very first Paris Air Show (Salon de l’Aéronautique which occurred at « Le Grand Palais » in Paris instead of Le Bourget) in late 1909 thanks to his Channel crossing on July 25, 1909. He had crossed the English Channel on his Blériot XI monoplane which is still  exhibited at the Musée des Arts et Métiers. Accordingly, Blériot-Aéronautique received a lot of aeroplane orders since then. Louis Blériot wanted to open a flying school. He established his school near Paris, to the south of Versailles on Buc airfield in order to train pilots and test new flying machines. It was inaugurated on November 13th, 1912. The whole airfield and compound was called Aerodrome Louis Blériot.

There was a monumental gate before the main building which looked like a castle. It was the very heart of the school as well as a hotel for the student pilots and a restaurant. Hangars and grandstands were added so as to organise airshows. Many great aviators and aces landed and took off at Blériot’s Aérodrome such as Roland Garros, Maryse Bastié, Maxime Lenoir, Edmond Perreyon and the Swiss John Domenjoz. Célestin Adolphe Pégoud nicknamed « Le roi de l’air » – « King of the air » – was one of the first pilots looping the loop. Here is a video shot on September 21st, 1913 in front of a 200,000 attendance above Blériot’s aerodrome in Buc:

The airfield was very active during WW1 thanks to its SPADs, then in the 1920s. The downturn of the Aéroparc started when Louis Blériot passed away on August 2, 1936. Aéroparc Louis Blériot was occupied by the German troops during WWII and was bombed by the Allies several times in 1944. The Aéroparc facilities were given back to Blériot-Aéronautique but it was left in tatters. The movements stopped in 1966 and it was closed down in 1970 before being demolished a few years after. The remnants of the monumental gate were all that is left from this exceptional past. Therefore, the Aéroparc renovation aims at valuing this site’s aviation history heritage.

Sources :
« Passion pour l’Aviation » from Xavier Cotton’s article in French
First photo : Toni Giacoia  ( http://fclanglais.fr/ )
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