Festival LE LIVRE À METZ – Les Bases Aériennes Alliées En France Dans Un Nouveau Livre

Livre les Américains en France - histoire et aviation en Lorraine à ToulLe festival du livre de Metz accueillera des grands noms du 6 au 9 avril 2017: Richard Bohringer, Guy Bedos, Patrice Duhamel, Hubert Védrine et bien d’autres. Dans ce grand rassemblement culturel, un livre pourrait bien retenir l’attention des passionnés d’histoire et d’aviation: Les Américains en France.

Trois auteurs renommés ont entrepris de raviver la réalité des bases aériennes américaines qui étaient implantées en France, et plus particulièrement celles concentrées dans le nord-est de la France entre 1950 et 1967. Il s’agit du premier des quatre tomes qui vient de sortir chez Gérard Louis lequel était présent au dernier salon du livre de Paris.

Ce volet de l’histoire qui aborde la présence alliée en France n’est en fait pas très connu et pourtant il y a beaucoup de choses à redécouvrir. Les infrastructures et services assurés étaient considérables, au point d’impacter la démographie et l’économie de plusieurs villes et villages français. Par exemple, le village de Montmédy dans la Meuse a  vu sa population s’accroître de 70% à l’occasion de l’installation de la base aérienne canadienne de Marville dont la piste était… chauffée! La période ne concerne pas uniquement les bases aériennes et forteresses volantes américaines puisqu’elle nous conduit aussi sur une étude de nombreux aéronefs légers américains basés en France, de même que le vaste réseau sanitaire U.S. opérant sur l’Hexagone. De nombreuses photos d’archives nous donnent un aperçu de ce que pouvait être la base aérienne de Toul-Rosières à l’époque, ainsi que des avions et personnels qui s’affairaient autour de ces foyers de l’aviation militaire au service de l’Otan. Le livre montre que la guerre froide était prise très au sérieux du côté des Alliés et surtout de la part des Américains qui avaient tout préparé, jusqu’à l’éventualité d’une attaque. Le livre révèle qu’ils étaient prêts dans les moindres détails et pas seulement dans le ciel. Ce livre devrait ravir les passionnés d’histoire de l’aviation et de la guerre froide ainsi que les familles qui ont vécu cette période de leur vie ou par les histoires de leurs aînés.

Ce livre a été écrit en collaboration par:

  • Pierre-Alain ANTOINE, auteur, historien, conférencier et ancien Directeur de la Patrouille de France. Il sera présent le vendredi 7 avril pour des séances de dédicaces;
  • Pierre LABRUDE, auteur, historien, conférencier et ancien pharmacien chimiste en chef de réserve du Service de santé des Armées;
  • Fabrice LOUBETTE, auteur, historien et conférencier, pilote privé, spécialiste des forces aériennes de l’OTAN en Lorraine, il anime aussi les sites www.france-air-otan.net et france-air-otan.blogspot.fr. Il fera des dédicaces au festival à Metz le dimanche 9 avril 2017.

Couverture livre - Les Américains en France

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UNE AUTRE HISTOIRE DE L’AVIATION – Le Livre Vient de Paraître

UNE AUTRE HISTOIRE DE L'AVIATION, le livre

Le MEILLEUR AS de la BATAILLE DE VERDUN fut OUBLIÉ pendant UN SIÈCLE !

Il s’appelait Maxime Lenoir. Les combattants allemands le connaissaient comme le loup blanc. Ses exploits furent cités dans la presse française et étrangère. Il était l’aviateur tourangeau le plus célèbre en 1916.

Vous pouvez taper « Maxime Lenoir », ou « une autre histoire de l’aviation » dans la recherche sur Amazon.

Le livre en résumé:

Régulièrement, on nous sert une histoire de l’aviation différente d’un pays à l’autre, qu’on soit en France, au Japon, en Allemagne, en Angleterre ou aux États-Unis.

  • Connaît-on vraiment l’œuvre de Clément Ader?
  • Pourquoi maintient-on que les frères Wright ont volé les premiers, et ont même tout inventé de l’aviation (pourquoi pas, tant qu’on y est!) alors que Gustave Whitehead aurait volé bien avant eux?
  • Pourquoi la première montgolfière fut un événement aussi important que l’alunissage d’Apollo 11?
  • Quel est ce génie qui faisait voler des drones électriques (oui, oui, vous avez bien lu!) en Indre-et-Loire au XIXe siècle?
  • Pourquoi Léonard de Vinci aurait-il été ravi d’assister à un spectacle en mai 1914 près d’Amboise, lieu de sa dernière résidence?
  • Pourquoi Maxime Lenoir, le meilleur pilote de chasse de la bataille de Verdun est-il resté si peu connu pendant un siècle?

Ces questions et bien d’autres vont être abordées dans une autre vision de l’histoire de l’aéronautique. Des toutes premières tentatives relatées dans le monde, aux ballons à air chaud à l’aube de la Révolution française, jusqu’à ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines. Il s’agit de retracer ce qui a fait que l’homme vole depuis l’antiquité jusqu’à 1916. La seconde partie est consacrée à l’as Maxime Lenoir et l’importance de la guerre aérienne lors de la Première Guerre mondiale, au dessus des tranchées dans le ciel de Verdun.

Cet ouvrage s’adresse à un large public: aux curieux, aux passionnés, aux chercheurs et aux étudiants du BIA (Brevet d’Initiation Aéronautique) et CAEA (Certificat d’Aptitude à l’Enseignement Aéronautique) pour lesquels un module du cursus est consacré à l’histoire de l’aviation et de l’espace. De nombreuses images, vieilles photos et cartes postales anciennes illustrent cet ouvrage pour témoigner de cette fabuleuse épopée, cette aventure humaine qui finira au bout d’un long périple par conquérir l’air et même par guerroyer dans le ciel.

Le livre broché est par disponible sur Amazon: https://www.amazon.fr/dp/1541120019/ et la version e-book est ici: https://www.amazon.fr/Autre-Histoire-lAviation-lIndre-Loire-ebook/dp/B01MZ1LMXE/
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MAXIME LENOIR – L’AS DE VERDUN CÉLÉBRÉ

Crash Maxime Lenoir Verdun Tombe Six obus par mètre carré sont tombés pendant la bataille de Verdun. Des milliers de vies furent emportées pendant 300 jours. Comme beaucoup d’autres villages, Chargé égrène ses morts pour la France en ce matin du 11 novembre 2016. Dans ce sinistre décompte, chaque poilu tombé reste un drame, une douleur dans chaque famille. LENOIR Maxime figure dans cette longue liste. Il fut porté disparu le 25 octobre 1916 jusqu’à ce que le journaliste Didier Lecoq ne découvre une photo d’un collectionneur berlinois qui montre un SPAD VII disloqué avec une croix plantée et gravée par les Allemands pour rendre les honneurs à celui qui fut l’as de Verdun. Les pilotes allemands redoutaient ses attaques, pourtant souvent solitaires. Seuls les as avaient ce privilège. Si Jean Navarre est toujours reconnu comme « la sentinelle de Verdun », cette disparition laissant peu de traces a plongé Maxime Lenoir dans l’oubli pendant presqu’un siècle. Le mystère empêchait le deuil et la commune attendait une confirmation pour célébrer son héros. C’est fait. Il avait déjà été célébré le 19 septembre 2014 comme le héros de Tours et de l’Indre-et-Loire mais il y avait toujours des incertitudes sur sa disparition. Depuis ce matin, l’école du village de Chargé s’appelle désormais École Maxime Lenoir. Le maire de la commune Pascal Dupré et son adjointe Marie-Noëlle Mailliez décidèrent en janvier de préparer une journée de commémoration. Il faut quand même rappeler que Maxime Lenoir faisait partie des quelques rares pilotes avant la guerre à pouvoir réaliser dix loopings d’affilée dès février 1914. Il faisait le tour de France pour donner des shows aériens avec son numéro Looping the loop, bouclant la boucle.

Maxime Lenoir aeroplane Looping the Loop sur Blériot XI

Son talent et son courage lui ont ensuite permis de se retrouver parmi les meilleurs pilotes de chasse au monde, cités dans la presse internationale. D’après le journaliste Jacques Mortane, l’avion de Maxime Lenoir était connu comme le loup blanc. Toujours derrière les lignes ennemies, son biplan rentrant souvent criblé de balles, le destin de l’as de Verdun s’est arrêté là, à quelques kilomètres au nord du fort de Douaumont, au lendemain de la reprise du bastion par les poilus. Douaumont reconquis, le général von Falkenhayn savait que la suite de la guerre serait très dure pour les Allemands.
Photo musée de l'air et de l'espace MA 33504 Navarre Fequant Lenoir Si on se souvient des fantassins qui ont tout donné dans les tranchées pour tenir leurs positions à Verdun, on oublie trop souvent que la bataille de Verdun s’est jouée dans les airs et que les pilotes de chasse n’étaient pas nombreux pour affronter les terribles Fokkers des Allemands en février 1916. Lorsque le général Pétain devant ses lignes exsangues, demande au commandant Charles de Tricornot de Rose « De Rose, je suis aveugle ! Balayez-moi le ciel ! Sinon, c’est simple, Verdun sera perdue. » Et si Verdun avait été perdue, la France aurait probablement perdu la guerre. Lenoir à l’escadrille N23 et son ami Navarre à la N67 voisine seront les fers de lance sur leurs nouveaux Nieuport et SPAD. Leurs efforts seront renforcés d’escadrilles dotées du Farman F.40 qui anéantiront à la fois les ballons Drachen lourdement défendus et mettront à la peine les Fokkers. Le bras de fer gagné dans le ciel de Verdun, l’artillerie française reprendra l’avantage pour anéantir les espoirs de von Falkenhayn. Navarre blessé, Lenoir va devenir l’as comptant le plus de victoires sur Verdun, il sera le premier à abattre un Drachen officiellement, le premier à abattre un bombardier Gotha avant même Guynemer. Il va enfin devenir le premier double-as mort au combat, le troisième as français abattu après Pégoud et de Rochefort.
En cette journée du souvenir, des enfants de l’école de Chargé chantent la Marseillaise devant le monument au mort. Jamais le village n’a connu une telle affluence pour le 11 novembre. Il faut dire que la commune a tout prévu pour cette journée dédiée aux poilus, qui est aussi le centenaire de la mort de Maxime Lenoir. Après la mise en place, le maire accueille la députée Claude Greff, le secrétaire général de la préfecture d’Indre-et-Loire Jacques Lucbereilh, le conseiller départemental Rémi Leveau, et l’inspecteur de l’éducation nationale Patrick Seweryn. L’armée de l’air est venue en nombre, les associations d’anciens combattants et retraités militaires de l’armée de l’air aussi pour rendre hommage aux morts pour la France et plus particulièrement à l’as de Verdun. Sans le président de l’Armil 37, Michel Camus, qui tenait à participer à l’événement, il n’y aurait pas eu de porte-drapeau. C’est Charles Bonté qui a répondu à l’appel ce jour-là pour honorer les morts au combat. Le village leur doit une fière chandelle.
Blériot XI Jean-Yves Valor La veille, un Blériot XI fut courageusement acheminé depuis la Haute-Vienne par Jean-Yves Valor et l’association Les Ailes Limousines dans la salle des fêtes. Après la cérémonie devant le monument de la Première Guerre mondiale, le maire et les officiels font des discours très appréciés qui rappellent le sens de cette manifestation devant la famille Lenoir, Abel Anjorand (l’historien local), Philippe Girard (dont la famille jadis accueillit l’acrobate du ciel dans leur ferme de la Girardière), et Didier Lecoq, sans lesquels rien ne serait jamais arrivé. Et notamment cette inauguration qui était impensable il y a seulement trois ans. C’est aussi grâce au groupe de travail mis en place avec les adjoints au maire Marie-Claude Métivier, Gérald Letourmy et bien d’autres villageois. Le maire et deux élèves dévoilent une superbe plaque à l’entrée de l’école du bourg avec la silhouette du pionnier de l’aviation qui fut jadis un écolier dans cet établissement. La aussi, la boucle est bouclée. Le maire vient de rappeler dans son discours que Maxime Lenoir avait été vigneron avant d’être pilote et que déjà il préférait les loopings aux tonneaux. Soudain, comme un miracle, trois Alphajets de l’École de l’Aviation de Chasse de la base aérienne 705 défilent au-dessus de l’école et la mairie, puis font un second passage de nouveau sous les applaudissements le long de la Loire. Comme pour rappeler que Maxime Lenoir fut porté en triomphe devant la mairie après avoir produit ses merveilleux loopings sur Blériot XI à la mi-mai 1914.
Une très intéressante exposition couvre une grande partie de la salle sur le Farman F.40, jadis très engagé dans la reconquête aérienne à Verdun. Les entreprises Farman, Corvaisier et Galilé, implantées à Joué-les-Tours apportent ainsi leur soutien. De même l’association Ailex et Classique Aéro d’Orbigny exposent un moteur Le Rhône 7A et plusieurs pièces de Blériot. La salle polyvalente a un air de petit musée du Bourget avec ces reliques d’une aviation d’un autre âge. Rien d’étonnant à cela car le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget a apporté son concours grâce à quelques photos ô combien précieuses car elle permettent de deviner l’importance de l’aviation dans la victoire à Verdun. L’après-midi est consacré aux expositions dont celle de la classe de Virginie Charbonnier, enseignante à Chargé, remarquablement enrichie par les uniformes, armes et ustensiles d’époque pour revivre l’atmosphère des tranchées et la conquête de l’air vécue par le pionnier local de l’aviation. Dans la collection de Claude Peyon, un témoignage poignant est exposé : un livret taché du sang de son grand-père alors sur le front, remis à sa grand-mère pour lui signifier son décès. Parmi toutes ces pièces de collection, on ne peut pas manquer la superbe maquette du SPAD VII « Trompe la Mort III » réalisée par l’association Delta Reflex présidée par Jean-Pierre Bézard en soutien à la BA 705 dans cette commémoration. C’est avec un talent d’orfèvre que Claude Bodier a monté le haubanage du biplan qui est maintenant confié à la commune.
Puis vient le temps des conférences et débats. Didier Lecoq retrace la carrière de Maxime Lenoir. L’auditoire est bien servi car le conférencier n’est autre que le journaliste qui a le premier fait resurgir le héros de Chargé il y a plusieurs années. Enfin le lieutenant-colonel Romain Béthoux explique comment la guerre aérienne se faisait et comment elle a lieu de nos jours. Les spectateurs écoutent avec grand intérêt le témoignage de cet expert qui, avant de devenir le commandant de l’École de l’Aviation de Chasse, était tout de même le leader de la Patrouille de France. L’auditoire écoute subjugué lorsqu’il raconte comment des avions à réaction peuvent enchaîner des figures à seulement deux mètres de distance. Les questions pleuvent mais le brillant pilote a toujours la réponse.
Tout au long de la journée, les familles emmènent les plus petits à la cabine du Jaguar exposée par le CIRFA. Dans la salle Julia Daudet (expositions) un projet de livre sur l’histoire de l’aviationCommémoration Maxime Lenoir 11 novembre 2016 école est présenté avec en seconde partie l’histoire de Maxime Lenoir. Il sera publié prochainement. Sa sortie sera annoncée à la page https://airforces.fr/pall/. Une brève présentation du BIA-CAEA est également faite pour ceux qui souhaitent s’initier aux joies de l’aéronautique. Avec le superbe chalet crêperie-buvette, ce 11 novembre à Chargé ressemble à un mini salon de l’histoire et de l’aviation. Même le soleil est de la partie. On n’a jamais vu un 11 novembre de la sorte et cela pourrait bien, pourquoi pas, donner des idées à d’autres communes. Encore faut-il avoir un pilote de cette étoffe dans sa ville pour réaliser un hommage de cette envergure. Il fut un des très rares pilotes à recevoir à la fois la grande médaille d’or de l’Aéro-Club de France et la médaille de guerre de l’Aero Club of America. L’enfant du pays est en quelque sorte revenu sur la terre de ses premiers exploits. Mais l’histoire ne se termine pas vraiment. Des recherches sont toujours menées pour tenter d’en savoir un peu plus. Et puis d’autres belles surprises pourraient venir du ciel dans les années à venir, mais nous en saurons plus bientôt…

Toni Giacoia

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Il y a 100 Ans Aujourd’hui, l’AS DES AS DE VERDUN disparaissait

Maxime LENOIR parmi les as français as des as jeu de cartes
Maxime LENOIR au centre parmi les as français

L’AS DES AS DE VERDUN 1916

25 octobre 2016 – (reprise de l’article https://airforces.fr/2014/12/22/among-greatest-pilots-maxime-lenoir-destiny/) Au plus fort de la bataille de Verdun, le lendemain de la reprise du fort de Douaumont, Maxime Lenoir devenait ce 25 octobre 1916 le 7e pilote français mort au combat sur son SPAD VII « Trompe la Mort« , mais il était aussi à ce moment-là:

L’as des as de Verdun depuis 3 mois
L’As des as des Alliés morts au combat
Le 1er double as français mort au combat
Le 3e as au monde en nombre de victoires parmi les pilotes morts au combat
Le 3e as français mort au combat après Pégoud et de Rochefort

D’après les recherches, il semble qu’il fut le premier pilote au monde à abattre un ballon de type Drachen en juin 1915. Il semblerait qu’il fut le premier au monde à abattre un Gotha le 25 septembre 1916. Maxime Lenoir a beaucoup souffert de ce combat qui lui a laissé une blessure sur le coin de l’oeil gauche. A l’exception d’une poignée de pilotes valeureux, ni René Fonck, ni les autres as alliés ne seraient parvenus à abattre une telle forteresse volante en 1916. Seuls Guynemer, avec l’aide de Chainat auraient enregistré une victoire sur Gotha le 8 février 1917. Quant à Nungesser, le redoutable, il en aurait descendu deux. Enfin et surtout, Maxime Lenoir, l’as aux 11 victoires, a été un des premiers à être décoré de la Legion d’honneur, la Médaille militaire, la Croix de guerre avec 8 palmes et 9 citations. Chose tout à fait exceptionnelle, on lui a aussi décerné les médailles d’or de l’ Aeroclub d’Amérique et de l’Aéroclub de France. Il a été le premier as avec entre autre Guynemer à recevoir de telles distinctions.

Didier Lecoq (journaliste à La Nouvelle République, co-auteur de L’Aviation militaire en Indre-et-Loire) a le premier fait resurgir Maxime Lenoir, l’as oublié, ce ‘“Guynemer de Touraine”’ depuis au moins 2010. Sans lui, Lenoir serait toujours un as oublié.

Maxime Lenoir, formé à Buc, exécutait à travers la France des représentations ‘“Looping the loop”’ sur Blériot XI depuis au moins le 7 février 1914.
Lenoir avait 11 victoires (la plupart remportées sur Nieuport) lorsqu’il fût porté disparu le 25/10/1916. En septembre 2014, Didier Lecoq (co-auteur de L’Aviation militaire en Indre-et-Loire) découvre que Lenoir a été abattu :

https://aeroplanedetouraine.fr/

Puis en novembre 2015 il reçoit l’information d’un historien collectionneur berlinois selon laquelle Lenoir aurait aussi reçu l’honneur d’une croix gravée par les allemands :

https://aeroplanedetouraine.fr/

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BLACK SHEEP’S DEN – L’ANTRE DES TÊTES BRÛLÉES

There are some really nice aviator pubs and restaurants throughout the world, in Alabama, Georgia, North Carolina, New-York, in London, Farnborough, Gloucestershire, Paris, Le Bourget. Some only bear the name ‘aviator’ or another one relating to aviation.

AVIATORS BAR
Bar LES TETES BRULEES, 20 Rue Verdière, La Rochelle

While strolling down a street during the summer holidays, I stumbled upon a bar totally dedicated to pilots and aircraft in La Rochelle, France last summer. It was a bit busy on a sunny Saturday afternoon when I saw this sign « LES TÊTES BRÛLÉES » and a shield over the street corner on which I could make out a black sheep. Just above was an inverted-gull-shaped aircraft outline. The picture of a bull terrier on the awning could ring a bell too. This one wore sunglasses – there must be some fun in there, I mused. « Might it be Pappy Boyington’s den? » I wondered.

Some customers let us in and we were standing engrossed with the aviation world as if it were a dream. Flight suits and flight uniforms were hanging over tables. The bar – where laughter, grins and giggles are the norm – was surrounded with badges, aviation artifacts, aircraft and pilots photos up on the walls. There were aircraft models in a showcase, and several of them hanging all over the place. Some souvenirs were dedicated to naval aviation. It looked like a small – though dense – aviation hall of fame. There was a black sign above the bar featuring a short text in white letters, which said:

IN   WORLD   WAR  II ,

MARINE   CORPS   MAJOR

GREG   « PAPPY »   BOYINGTON

COMMANDED   A   SQUADRON

OF   FIGHTER   PILOTS ,   THEY

WERE   A   COLLECTION   OF

MISFITS   AND  SCREWBALLS

WHO   BECAME   THE   TERRORS

OF   THE   SOUTH   PACIFIC .

THEY   WERE   KNOWN   AS   THE

BLACK   SHEEP .

Sure, it rings a bell! This is the introductory text to the famous series « Baa Baa Black Sheep » about the brave VMA-214 pilots who operated from the Solomon Islands during the WW2, in the Pacific War. I could have heard the theme song from « The Whiffenpoof Song » turned into a drunk-voice, exhausted-though-happy chorus:

WE ARE POOR LITTLE LAMBS,

WHO HAVE LOST OUR WAY.

BAA! BAA! BAA!

Click off and listen:

AVIATORS PUBThe black sheep shield outside, the F4U Corsairs inside and this sign you cannot miss when you enter the pub make you breathe aviation history. Everything, even the lavatory walls covered with aviation slang graffiti, are very well in unison with the local atmosphere. Each conversation is focused on flying, pilots, aircraft, and of course fun!

There is a sort of an alcove in the back room made up of genuine airplane seats, artifacts, stickers and photos. You can even drink aviation. Even though Les Têtes Brûlées is not a POL depot you can be served a Kerosene, a great cocktail always served with a grin from the waiters. Jérôme, the boss, seem to be widely known in the aviation community, far beyond La Rochelle. Whoever they are. Pilots, flight attendants, crew members, engineers, aerospace lovers, they all know the Black Sheep’s den. Aviation geeks, this is a place where you have got to go for you can expect a nice welcome.

Click HERE to go to « Bar Les Têtes Brûlées »

Why Vought F4U Corsair « WHISTLING DEATH »?

EN FRANÇAIS:

Il y a dans le monde un bon nombre de bars et restaurants consacrés à l’aviation et quelquefois à l’aérospatiale: en Alabama, Géorgie, Caroline du Nord, New-York, à Londres, Farnborough, dans le Gloucestershire, à Paris, Le Bourget. Il y en a qui ne portent que le nom « aviateur » ou d’autres qui rappellent l’aviation ou l’espace.

Alors que je flânais dans une rue pendant les vacances d’été à la Rochelle, je suis tombé tout à fait par hasard sur un bar entièrement dédié aux pilotes et aux avions. C’était assez animé en ce samedi après-midi ensoleillé lorsque je vis l’enseigne « LES TÊTES BRÛLÉES » surplombant le coin de la rue, sur laquelle on pouvait distinguer un mouton noir.  Juste au dessus, la silhouette d’un avion aux ailes en W. L’image d’un chien bull-terrier sur l’auvent en terrasse me rappelait déjà quelque chose… Ce chien portait des lunettes de soleil – on doit bien s’amuser là dedans, songeai-je. Et voici ce que je me demandais soudain: « Se pourrait-il que cette échoppe soit une des antres de Pappy Boyington? »

Des clients devant le bar nous firent entrer et nous sommes restés un moment debouts, captivés par cet univers de l’aviation, comme si c’était en rêve. Des combinaisons de vol et uniformes de personnels navigants étaient suspendus au-dessus des tables. Le bar, où fou-rires, sourires et ricanements semblent de rigueur, était décorés d’insignes, de pièces de collection d’aviation, de photos d’avions et de pilotes qui tapissaient les murs. Il y avait des maquettes d’avion dans une vitrine, et plusieurs qui pendaient un peu partout. Des souvenirs évoquaient l’Aéronavale. Cela ressemblait à un petit, quoique dense, temple de l’aviation. Pour l’accueil, au dessus du bar est affiché un panneau noir rappelant une célèbre séries TV américaine en lettres capitales blanches, traduites de l’anglais:

PENDANT LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE,

LE COMMANDANT DES MARINES

GREG « PAPPY » BOYINGTON ÉTAIT

À LA TÊTE D’UNE ESCADRILLE

DE PILOTES DE CHASSE. CELLE-CI

ÉTAIT COMPOSÉE DE MARGINAUX

ET D’AVENTURIERS QUI DEVINRENT

LES TERREURS DU PACIFIQUE SUD

ON LES CONNAISSAIT SOUS LE NOM

DE « BLACK SHEEP » (MOUTON(S) NOIR(S))

Bien sûr que cela vous dit quelque chose! Il s’agit du générique de la célèbre série « Les Têtes Brûlées » qui retraçait la saga des courageux pilotes de chasse de l’escadron VMA-214 qui opéraient depuis les Îles Salomon pendant la seconde guerre mondiale. J’aurais pu même entendre la mélodie tirée de « The Whiffenpoof Song » transformée en un refrain à l’eau de vie entonné par des voix de soiffards épuisés:

NOUS SOMMES DE PAUVRES PETITS AGNEAUX,

QUI SE SONT ÉGARÉS.

BÊÊ! BÊÊ! BÊÊ!

Le mouton noir et cet insigne à l’extérieur qu’on ne peut pas manquer et les Chance Vought F4U Corsairs à l’intérieur, font que cet endroit, dès qu’on y met les pieds, respire l’histoire de l’aviation pour votre bonheur. Tout, même les murs des toilettes, est couvert de graffitis du jargon de l’aéronautique à l’unisson avec l’atmosphère des lieux. Chaque bribe de conversation est tournée vers le vol, les pilotes et les avions et bien sûr on s’y amuse beaucoup!

Il y a un genre d’alcôve dans l’arrière-salle faite d’authentiques sièges d’avions récupérés, de pièces de collection, d’autocollants et de photos. On peut même boire aviation. Même si les Têtes Brûlées n’est pas un dépôt des essences, on peut très bien vous y servir un « KEROSÈNE », un super cocktail toujours accompagné d’un grand sourire du personnel de la maison. Il semble que Jérôme, le patron, soit très connu dans la communauté aéronautique et bien au-delà de La Rochelle. Quels qu’ils soient, pilotes, PNC, membres d’équipage, mécaniciens, passionnés de l’aérospatiale, tous connaissent « l’antre du mouton noir ». Passionnés d’aviation, il faut absolument que vous vous y rendiez parce que vous pouvez être certains qu’on va vous y réserver un très bon accueil.

Cliquez ICI pour vous rendre au bar Les Têtes Brûlées.

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