COULD’VE BEEN WORSE !

Dear Friends, I often tell my student pilots that it is wise to hold on before taking off when another aircraft has just taken off. Even two minutes is not enough sometimes because the wake turbulence may move in an unpredictable way – rather sideways – depending on the wind but not only. You can watch a previous post in which a spectacular uncontrolled roll happened: https://airforces.fr/2016/03/06/must-see-weird-takeoff-explained/ I have repeated that over and over – waiting is as wise as safe:

We cannot see clearly what really made the seaplane – assumed to be a French Canadair CL-415 Superscooper water bomber – veer off but it was definitely too close to the previous aircraft. Maybe the pilot wanted to do the right thing by saving time to save more lives. Was it because of the bow wake of the flying boat? Because of the air wake turbulence? A human error? A control failure? Or a combination of several factors? Anyway when you see an aircraft of this size taking off, please wait for two minutes before entering the same path. Fortunately, a pole was clipped, the Canadair was damaged, but it could have been worse.

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Alphajet Solo Display et Maxime Lenoir de nouveau dans le ciel

Alphajet Solo Display Maxime Lenoir
ALPHAJET SOLO DISPLAY 2017 avec l’effigie de Maxime LENOIR

Ils seront à Limoges ces samedi et dimanche, 8 et 9 juillet 2017. Et de belle manière! C’est l’équipe de la nouvelle présentation acrobatique Alphajet Solo Display qui a plaidé en faveur de l’as tourangeau. Maxime Lenoir, le virtuose du looping en 1914 sur Blériot XI, le meilleur as de la bataille de Verdun sur son Nieuport « MAX » puis son SPAD VII « Trompe la Mort »! Alors que les combats font rage, il est porté disparu le lendemain de la reprise de Fort Douaumont, au nord de Verdun, le 25 octobre 1916. Il est ensuite oublié pendant presque un siècle.

Maxime Lenoir Nieuport
Carte postale à la gloire de Maxime Lenoir en 1916 (il n’est pas né à Paris mais à Chargé, près d’Amboise en Indre-et-Loire)
Dérive Alphajet Solo Display 2017 avec MAX de Maxime Lenoir
Dérive Alphajet Solo Display 2017 avec MAX de Maxime Lenoir

Maxime Lenoir aurait pu rester au fond des oubliettes. Heureusement que le journaliste et auteur Didier Lecoq retrouva la trace de ce virtuose de l’air il y a quelques années. Il parvient à le faire reconnaître au niveau national puisque Maxime Lenoir est retenu pour être mis à l’honneur le 19 septembre 2014. Il est cité comme le héros de l’Indre-et-Loire dans l’opération 100 villes, 100 héros, 100 drapeaux. L’as tourangeau est ensuite célébré dans son village natal de Chargé dans l’Indre-et-Loire à l’occasion de la commémoration de l’armistice le 11 novembre 2016 et du centenaire de sa disparition. Une plaque est apposée à l’entrée de l’école à côté de la mairie. Le même jour, elle est baptisée « École Maxime Lenoir ». Il serait trop long d’énumérer ici les prouesses de l’aviateur civil puis militaire qu’était Maxime Lenoir. Vous trouverez plus d’informations ici: aeroplanedetouraine.fr et là: airforces.fr et notamment dans la deuxième partie du livre Une autre histoire de l’aviation.

 

Revoir MAX en bleu-blanc-rouge sur un avion était encore impensable il y a quelques mois. De même il était impensable de revoir la présentation acrobatique Alphajet Solo Display, stationnée à l’École de l’Aviation de Chasse de Tours. Ses deux futurs pilotes « Filou » et « Jim », comme par hasard, font partie du trio qui survole Chargé en hommage à l’enfant du pays qui était aussi l’as de Verdun au plus fort de la bataille. Peu de temps après, ils s’entraînent durement avec l’aide de leur coach « Zippo », un ancien pilote de la Patrouille de France, pour peaufiner des numéros aussi audacieux que les loopings de Maxime Lenoir sur son Blériot XI « Backjumper ». Maxime aurait sans doute aimé voir cela, lui qui sauvait la vie de ses camarades en osant des parades acrobatiques au milieu des Fokker en chasse, sur son Nieuport « MAX » et en Caudron et SPAD « Trompe la Mort ». Les mécaniciens ont accompli un travail d’orfèvre en peignant les motifs à tribord de l’escadrille SPA 85 « La folie » dont c’est le centenaire cette année. On reconnaît Eugene Bullard, le boxeur et pilote de chasse de l’escadrille Lafayette, qui a fait l’objet de recherches méticuleuses de Robert Pezzani car ce pilote américain de couleur (rares à l’époque) volait à centre américain de formation au pilotage à Tours, sur l’actuelle base de Parçay-Meslay. C’est à bâbord qu’on distingue clairement la silhouette du buste de Maxime Lenoir avec un magnifique MAX en bleu-blanc-rouge comme autrefois. Jim a disposé les éléments et même redessiné l’inscription « Ajt Lenoir » sur le modèle des peintures sur fond bleu qu’on peut voir sur les fuselages de la Patrouille de France. Celle de l’Alphajet E42 du Solo Display est particulièrement réussie car elle est sur fond blanc. Ceux qui ont eu la chance de l’approcher peuvent témoigner de la beauté de l’ensemble.

De même que MAX repart pour des séries de boucles et de vrilles, l’Alphajet Solo Display renaît de ses cendres. Les deux pilotes tourangeaux on commencé leurs représentations en France et en Espagne (à Léon). Ils ont survolé les 24 Heures du Mans le 17 juin. D’après ce qui est prévu, pour l’instant, ils seront à l’affiche aux meetings aériens énumérés en fin de page.

Dérive Alphajet Solo Display 2017 avec l'escadrille SPA85 La Folie et Eugene Bullard
Dérive Alphajet Solo Display 2017 avec l’escadrille SPA85 La Folie et Eugene Bullard

Limoges, les 8 et 9 juillet,

Valenciennes, le 14 juillet,

Meeting Les Ailes Bleues à Pornic, le 16 juillet,

Meeting aérien de l’aéroclub du Cantal à Aurillac, les 29 et 30 juillet,

Meeting aérien des Hauts de France à Albert, le 27 août,

Scampton Air Show (Angleterre), les 9 et 10 septembre,

Laval Aéro Show, le 17 septembre,

Malta International Airshow (Malte) le 24 septembre.

La performance physique, le travail et l’expérience ont produit une performance très appréciée des spectateurs qui reconnaissent volontiers que ce spectacle vaut le détour.

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CATHERINE MAUNOURY REINE DES AIRS LORS DE LA REMISE DES DIPLÔMES BIA-CAEA 2017 À CHARTRES

Diplômes du CAEA 2017 à Chartres
Lauréats du BIA et du CAEA 2017 à Chartres

C’est dans une ambiance bon enfant que s’est déroulée la remise des diplômes du BIA (Brevet d’Initiation Aéronautique) et du CAEA (Certificat d’Aptitude à l’Enseignement Aéronautique) à l’aérodrome de Chartres samedi 1er juillet 2017.

La cérémonie était présidée par Jean-Jacques Wald, coordonnateur académique aéronautique et spatial qui à cette occasion, représentait la rectrice de l’Académie d’Orléans-Tours, Katia Béguin. De nombreux officiels assistaient à l’évènement: la FFA (Fédération Française Aéronautique), de l’Éducation nationale (dont le coordonnateur du BIA pour l’Indre-et-Loire, Claude Fillet) et de l’Armée de l’air qui animait plusieurs stands.

PITTS avion biplanLes CAEA ont commencé à être remis un par un devant plusieurs centaines de personnes dont beaucoup de jeunes passionnés d’aviation.

Les diplômes BIA étaient bien plus nombreux et nécessitaient une organisation qui prenait place dans les hangars avion.

À titre de comparaison, il n’y avait que quatorze diplômes du CAEA pour quelques centaines de diplômes BIA

L’Armée de l’air a ensuite offert un livre de bandes-dessinées «Buck Dany» à tous ceux qui ont obtenu mention très bien au BIA.

Catherine MAUNOURY sur son EXTRA 330

 

Ce n’était pas le plus beau premier juillet qui soit, de mémoire d’aviateur, comme en témoigne le parapluie sur la première photo. Malgré la météo, les sourires étaient sur toutes les lèvres et le show pouvait débuter avec notamment un superbe Pitts au moteur surpuissant capable de suspendre l’appareil sur la tranche, oscillant dans toutes les positions et n’importe où dans le ciel.

Puis vint le tour tant attendu de la reine du ciel, Catherine Maunoury, qui enchanta les jeunes et anciens avec un numéro sur mesure, le plafond étant trop bas, le spectacle habituellement prévu était écarté car trop dangereux. Les spécialistes estimaient la base des nuages à moins de 1000 pieds (300 mètres).

Il est de rares pilotes dans le monde qui, lorsqu’ils quittent la piste, communient totalement avec leur machine. C’est un miracle de les voir évoluer dans les airs. Ces instants ont quelque chose de magique. Peu importe la grisaille, dès que ces virtuoses du ciel décollent, pour les petits comme pour les grands, c’est comme si le Soleil se levait, et même par temps maussade. Catherine fait partie de ces acrobates, ces chevaliers du ciel, comme en témoigne ce superbe reportage:

Bref, retour à Chartres en ce premier samedi de juillet 2017: Catherine s’élance sur son Extra 330 bleu aux parures oranges, pour des manœuvres réduites en hauteur et enchaîne immédiatement des chandelles, virages serrés, retournements, renversements, tonneaux, à facettes, le tout avec une précision et une vivacité qui provoque de nombreux applaudissements des spectateurs conquis.

S’ils n’avaient pas su qu’il s’agissait de la triple championne du monde, Ambassadrice du Musée de l’Air et l’Espace du Bourget et présidente de l’Aéro-Club de France, les amateurs auraient juré qu’il s’agissait de Kirby Chambliss aux commandes, l’Américain qui vient de remporter la dernière compétition du fameux Red Bull Air Race à Budapest. La performance de la célèbre Française est si physique et précise que peu d’hommes au monde peuvent rivaliser avec la virtuose de l’air.

Elle a ensuite eu la gentillesse lors du vin d’honneur, de poser avec Daniel Deneken (instructeur pilote qui œuvre pour le BIA dans la région Centre-Val-de-Loire et pour la conservation des avions anciens pour Canopée, à Chateaudun). À cette occasion, le livre Une autre histoire de l’aviation de Toni Giacoia était présenté au public au stand de la FFA qui lui a gentiment aménagé une place. Ce livre intéresse le BIA puisque des principes du vol y sont évoqués ainsi que l’histoire de l’aviation qui est un des cinq modules de cette formation diplômante. L’histoire de l’as Maxime Lenoir, pionnier de l’aviation et du looping, héros tourangeau de la bataille de Verdun, est abordée dans la seconde partie du livre. Le CAEA quant à lui, nécessite plus de travail car il est d’une valence Bac +2 et il est nécessaire pour enseigner et encadrer des classes de BIA.

Catherine Maunoury, Daniel Deneken et le livre Une autre histoire de l'aviation
                           Catherine Maunoury, Daniel Deneken et le livre Une autre histoire de l’aviation

Les échanges furent nombreux et tous sont d’accord pour dire qu’entre l’Éducation nationale, la FFA et l’Armée de l’air, le BIA représente une chance de partager ses passions dans des accords gagnant-gagnant. Merci beaucoup à Claude Fillet, professeur au Lycée Choiseul de Tours et coordonnateur du CIRAS (Comité d’Initiation et de Recherche Aéronautique et Spatiale) pour avoir partagé ses magnifiques photos.

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WING LIFT THEORY SHAKEN – LA THÉORIE DE LA PORTANCE DE L’AILE ÉBRANLÉE

I had already written about that in my book UNE AUTRE HISTOIRE DE L’AVIATION, on pages 12; 13; 71; and others – Bernoulli’s principle does not explain everything. We know that aircraft fly. Strange as it may seem, Bernoulli’s principle has often been taught for decades as the explanation of the phenomenon.

Je l’avais déjà évoqué dans mon livre « Une autre histoire de l’aviation » aux pages 12, 13, 71, et d’autres: Le théorème de Bernoulli n’explique pas tout. Nous savons que les avions volent. Depuis des décennies, aussi bizarre que cela puisse paraître, on enseigne souvent le théorème de Bernoulli comme l’explication principale au phénomène.

This explanation would make sense if the air particles split at the leading edge of the wing and come together at the trailing edge. However, Cambridge researchers had debunked this flying myth in 2012, and have recently confirmed that Bernoulli’s principle cannot explain everything in wing lift. As you can see on the video above, the upper wing air stream travels much faster than the lower wing one. Last but not least, these air streams do not come together at the trailing edge since the upper wing air stream reaches the trailing edge well before the lower wing airflow. Isn’t this amazing?

Cette explication tiendrait si les particules d’air se séparaient au bord d’attaque de l’aile et se rejoignaient au bord de fuite. Cependant, des chercheurs de Cambridge avaient démonté ce mythe du vol en 2012 et viennent de confirmer que le principe de de Bernoulli ne peut pas tout expliquer dans la portance de l’aile. Comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessus, le flux d’air en extrados voyage beaucoup plus vite que celui d’intrados. Enfin et surtout, ces flux d’air ne se rejoignent pas au bord de fuite puisque le flux d’air d’extrados atteint le bord de fuite bien avant le flux d’intrados. Étonnant, n’est-ce pas?

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Festival LE LIVRE À METZ – Les Bases Aériennes Alliées En France Dans Un Nouveau Livre

Livre les Américains en France - histoire et aviation en Lorraine à ToulLe festival du livre de Metz accueillera des grands noms du 6 au 9 avril 2017: Richard Bohringer, Guy Bedos, Patrice Duhamel, Hubert Védrine et bien d’autres. Dans ce grand rassemblement culturel, un livre pourrait bien retenir l’attention des passionnés d’histoire et d’aviation: Les Américains en France.

Trois auteurs renommés ont entrepris de raviver la réalité des bases aériennes américaines qui étaient implantées en France, et plus particulièrement celles concentrées dans le nord-est de la France entre 1950 et 1967. Il s’agit du premier des quatre tomes qui vient de sortir chez Gérard Louis lequel était présent au dernier salon du livre de Paris.

Ce volet de l’histoire qui aborde la présence alliée en France n’est en fait pas très connu et pourtant il y a beaucoup de choses à redécouvrir. Les infrastructures et services assurés étaient considérables, au point d’impacter la démographie et l’économie de plusieurs villes et villages français. Par exemple, le village de Montmédy dans la Meuse a  vu sa population s’accroître de 70% à l’occasion de l’installation de la base aérienne canadienne de Marville dont la piste était… chauffée! La période ne concerne pas uniquement les bases aériennes et forteresses volantes américaines puisqu’elle nous conduit aussi sur une étude de nombreux aéronefs légers américains basés en France, de même que le vaste réseau sanitaire U.S. opérant sur l’Hexagone. De nombreuses photos d’archives nous donnent un aperçu de ce que pouvait être la base aérienne de Toul-Rosières à l’époque, ainsi que des avions et personnels qui s’affairaient autour de ces foyers de l’aviation militaire au service de l’Otan. Le livre montre que la guerre froide était prise très au sérieux du côté des Alliés et surtout de la part des Américains qui avaient tout préparé, jusqu’à l’éventualité d’une attaque. Le livre révèle qu’ils étaient prêts dans les moindres détails et pas seulement dans le ciel. Ce livre devrait ravir les passionnés d’histoire de l’aviation et de la guerre froide ainsi que les familles qui ont vécu cette période de leur vie ou par les histoires de leurs aînés.

Ce livre a été écrit en collaboration par:

  • Pierre-Alain ANTOINE, auteur, historien, conférencier et ancien Directeur de la Patrouille de France. Il sera présent le vendredi 7 avril pour des séances de dédicaces;
  • Pierre LABRUDE, auteur, historien, conférencier et ancien pharmacien chimiste en chef de réserve du Service de santé des Armées;
  • Fabrice LOUBETTE, auteur, historien et conférencier, pilote privé, spécialiste des forces aériennes de l’OTAN en Lorraine, il anime aussi les sites www.france-air-otan.net et france-air-otan.blogspot.fr. Il fera des dédicaces au festival à Metz le dimanche 9 avril 2017.

Couverture livre - Les Américains en France

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