Alphajet Solo Display et Maxime Lenoir de nouveau dans le ciel

Alphajet Solo Display Maxime Lenoir
ALPHAJET SOLO DISPLAY 2017 avec l’effigie de Maxime LENOIR

Ils seront à Limoges ces samedi et dimanche, 8 et 9 juillet 2017. Et de belle manière! C’est l’équipe de la nouvelle présentation acrobatique Alphajet Solo Display qui a plaidé en faveur de l’as tourangeau. Maxime Lenoir, le virtuose du looping en 1914 sur Blériot XI, le meilleur as de la bataille de Verdun sur son Nieuport « MAX » puis son SPAD VII « Trompe la Mort »! Alors que les combats font rage, il est porté disparu le lendemain de la reprise de Fort Douaumont, au nord de Verdun, le 25 octobre 1916. Il est ensuite oublié pendant presque un siècle.

Maxime Lenoir Nieuport
Carte postale à la gloire de Maxime Lenoir en 1916 (il n’est pas né à Paris mais à Chargé, près d’Amboise en Indre-et-Loire)
Dérive Alphajet Solo Display 2017 avec MAX de Maxime Lenoir
Dérive Alphajet Solo Display 2017 avec MAX de Maxime Lenoir

Maxime Lenoir aurait pu rester au fond des oubliettes. Heureusement que le journaliste et auteur Didier Lecoq retrouva la trace de ce virtuose de l’air il y a quelques années. Il parvient à le faire reconnaître au niveau national puisque Maxime Lenoir est retenu pour être mis à l’honneur le 19 septembre 2014. Il est cité comme le héros de l’Indre-et-Loire dans l’opération 100 villes, 100 héros, 100 drapeaux. L’as tourangeau est ensuite célébré dans son village natal de Chargé dans l’Indre-et-Loire à l’occasion de la commémoration de l’armistice le 11 novembre 2016 et du centenaire de sa disparition. Une plaque est apposée à l’entrée de l’école à côté de la mairie. Le même jour, elle est baptisée « École Maxime Lenoir ». Il serait trop long d’énumérer ici les prouesses de l’aviateur civil puis militaire qu’était Maxime Lenoir. Vous trouverez plus d’informations ici: aeroplanedetouraine.fr et là: airforces.fr et notamment dans la deuxième partie du livre Une autre histoire de l’aviation.

 

Revoir MAX en bleu-blanc-rouge sur un avion était encore impensable il y a quelques mois. De même il était impensable de revoir la présentation acrobatique Alphajet Solo Display, stationnée à l’École de l’Aviation de Chasse de Tours. Ses deux futurs pilotes « Filou » et « Jim », comme par hasard, font partie du trio qui survole Chargé en hommage à l’enfant du pays qui était aussi l’as de Verdun au plus fort de la bataille. Peu de temps après, ils s’entraînent durement avec l’aide de leur coach « Zippo », un ancien pilote de la Patrouille de France, pour peaufiner des numéros aussi audacieux que les loopings de Maxime Lenoir sur son Blériot XI « Backjumper ». Maxime aurait sans doute aimé voir cela, lui qui sauvait la vie de ses camarades en osant des parades acrobatiques au milieu des Fokker en chasse, sur son Nieuport « MAX » et en Caudron et SPAD « Trompe la Mort ». Les mécaniciens ont accompli un travail d’orfèvre en peignant les motifs à tribord de l’escadrille SPA 85 « La folie » dont c’est le centenaire cette année. On reconnaît Eugene Bullard, le boxeur et pilote de chasse de l’escadrille Lafayette, qui a fait l’objet de recherches méticuleuses de Robert Pezzani car ce pilote américain de couleur (rares à l’époque) volait à centre américain de formation au pilotage à Tours, sur l’actuelle base de Parçay-Meslay. C’est à bâbord qu’on distingue clairement la silhouette du buste de Maxime Lenoir avec un magnifique MAX en bleu-blanc-rouge comme autrefois. Jim a disposé les éléments et même redessiné l’inscription « Ajt Lenoir » sur le modèle des peintures sur fond bleu qu’on peut voir sur les fuselages de la Patrouille de France. Celle de l’Alphajet E42 du Solo Display est particulièrement réussie car elle est sur fond blanc. Ceux qui ont eu la chance de l’approcher peuvent témoigner de la beauté de l’ensemble.

De même que MAX repart pour des séries de boucles et de vrilles, l’Alphajet Solo Display renaît de ses cendres. Les deux pilotes tourangeaux on commencé leurs représentations en France et en Espagne (à Léon). Ils ont survolé les 24 Heures du Mans le 17 juin. D’après ce qui est prévu, pour l’instant, ils seront à l’affiche aux meetings aériens énumérés en fin de page.

Dérive Alphajet Solo Display 2017 avec l'escadrille SPA85 La Folie et Eugene Bullard
Dérive Alphajet Solo Display 2017 avec l’escadrille SPA85 La Folie et Eugene Bullard

Limoges, les 8 et 9 juillet,

Valenciennes, le 14 juillet,

Meeting Les Ailes Bleues à Pornic, le 16 juillet,

Meeting aérien de l’aéroclub du Cantal à Aurillac, les 29 et 30 juillet,

Meeting aérien des Hauts de France à Albert, le 27 août,

Scampton Air Show (Angleterre), les 9 et 10 septembre,

Laval Aéro Show, le 17 septembre,

Malta International Airshow (Malte) le 24 septembre.

La performance physique, le travail et l’expérience ont produit une performance très appréciée des spectateurs qui reconnaissent volontiers que ce spectacle vaut le détour.

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UNE AUTRE HISTOIRE DE L’AVIATION – Le Livre Vient de Paraître

UNE AUTRE HISTOIRE DE L'AVIATION, le livre

Le MEILLEUR AS de la BATAILLE DE VERDUN fut OUBLIÉ pendant UN SIÈCLE !

Il s’appelait Maxime Lenoir. Les combattants allemands le connaissaient comme le loup blanc. Ses exploits furent cités dans la presse française et étrangère. Il était l’aviateur tourangeau le plus célèbre en 1916.

Vous pouvez taper « Maxime Lenoir », ou « une autre histoire de l’aviation » dans la recherche sur Amazon.

Le livre en résumé:

Régulièrement, on nous sert une histoire de l’aviation différente d’un pays à l’autre, qu’on soit en France, au Japon, en Allemagne, en Angleterre ou aux États-Unis.

  • Connaît-on vraiment l’œuvre de Clément Ader?
  • Pourquoi maintient-on que les frères Wright ont volé les premiers, et ont même tout inventé de l’aviation (pourquoi pas, tant qu’on y est!) alors que Gustave Whitehead aurait volé bien avant eux?
  • Pourquoi la première montgolfière fut un événement aussi important que l’alunissage d’Apollo 11?
  • Quel est ce génie qui faisait voler des drones électriques (oui, oui, vous avez bien lu!) en Indre-et-Loire au XIXe siècle?
  • Pourquoi Léonard de Vinci aurait-il été ravi d’assister à un spectacle en mai 1914 près d’Amboise, lieu de sa dernière résidence?
  • Pourquoi Maxime Lenoir, le meilleur pilote de chasse de la bataille de Verdun est-il resté si peu connu pendant un siècle?

Ces questions et bien d’autres vont être abordées dans une autre vision de l’histoire de l’aéronautique. Des toutes premières tentatives relatées dans le monde, aux ballons à air chaud à l’aube de la Révolution française, jusqu’à ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines. Il s’agit de retracer ce qui a fait que l’homme vole depuis l’antiquité jusqu’à 1916. La seconde partie est consacrée à l’as Maxime Lenoir et l’importance de la guerre aérienne lors de la Première Guerre mondiale, au dessus des tranchées dans le ciel de Verdun.

Cet ouvrage s’adresse à un large public: aux curieux, aux passionnés, aux chercheurs et aux étudiants du BIA (Brevet d’Initiation Aéronautique) et CAEA (Certificat d’Aptitude à l’Enseignement Aéronautique) pour lesquels un module du cursus est consacré à l’histoire de l’aviation et de l’espace. De nombreuses images, vieilles photos et cartes postales anciennes illustrent cet ouvrage pour témoigner de cette fabuleuse épopée, cette aventure humaine qui finira au bout d’un long périple par conquérir l’air et même par guerroyer dans le ciel.

Le livre broché est par disponible sur Amazon: https://www.amazon.fr/dp/1541120019/ et la version e-book est ici: https://www.amazon.fr/Autre-Histoire-lAviation-lIndre-Loire-ebook/dp/B01MZ1LMXE/
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MAXIME LENOIR – L’AS DE VERDUN CÉLÉBRÉ

Crash Maxime Lenoir Verdun Tombe Six obus par mètre carré sont tombés pendant la bataille de Verdun. Des milliers de vies furent emportées pendant 300 jours. Comme beaucoup d’autres villages, Chargé égrène ses morts pour la France en ce matin du 11 novembre 2016. Dans ce sinistre décompte, chaque poilu tombé reste un drame, une douleur dans chaque famille. LENOIR Maxime figure dans cette longue liste. Il fut porté disparu le 25 octobre 1916 jusqu’à ce que le journaliste Didier Lecoq ne découvre une photo d’un collectionneur berlinois qui montre un SPAD VII disloqué avec une croix plantée et gravée par les Allemands pour rendre les honneurs à celui qui fut l’as de Verdun. Les pilotes allemands redoutaient ses attaques, pourtant souvent solitaires. Seuls les as avaient ce privilège. Si Jean Navarre est toujours reconnu comme « la sentinelle de Verdun », cette disparition laissant peu de traces a plongé Maxime Lenoir dans l’oubli pendant presqu’un siècle. Le mystère empêchait le deuil et la commune attendait une confirmation pour célébrer son héros. C’est fait. Il avait déjà été célébré le 19 septembre 2014 comme le héros de Tours et de l’Indre-et-Loire mais il y avait toujours des incertitudes sur sa disparition. Depuis ce matin, l’école du village de Chargé s’appelle désormais École Maxime Lenoir. Le maire de la commune Pascal Dupré et son adjointe Marie-Noëlle Mailliez décidèrent en janvier de préparer une journée de commémoration. Il faut quand même rappeler que Maxime Lenoir faisait partie des quelques rares pilotes avant la guerre à pouvoir réaliser dix loopings d’affilée dès février 1914. Il faisait le tour de France pour donner des shows aériens avec son numéro Looping the loop, bouclant la boucle.

Maxime Lenoir aeroplane Looping the Loop sur Blériot XI

Son talent et son courage lui ont ensuite permis de se retrouver parmi les meilleurs pilotes de chasse au monde, cités dans la presse internationale. D’après le journaliste Jacques Mortane, l’avion de Maxime Lenoir était connu comme le loup blanc. Toujours derrière les lignes ennemies, son biplan rentrant souvent criblé de balles, le destin de l’as de Verdun s’est arrêté là, à quelques kilomètres au nord du fort de Douaumont, au lendemain de la reprise du bastion par les poilus. Douaumont reconquis, le général von Falkenhayn savait que la suite de la guerre serait très dure pour les Allemands.
Photo musée de l'air et de l'espace MA 33504 Navarre Fequant Lenoir Si on se souvient des fantassins qui ont tout donné dans les tranchées pour tenir leurs positions à Verdun, on oublie trop souvent que la bataille de Verdun s’est jouée dans les airs et que les pilotes de chasse n’étaient pas nombreux pour affronter les terribles Fokkers des Allemands en février 1916. Lorsque le général Pétain devant ses lignes exsangues, demande au commandant Charles de Tricornot de Rose « De Rose, je suis aveugle ! Balayez-moi le ciel ! Sinon, c’est simple, Verdun sera perdue. » Et si Verdun avait été perdue, la France aurait probablement perdu la guerre. Lenoir à l’escadrille N23 et son ami Navarre à la N67 voisine seront les fers de lance sur leurs nouveaux Nieuport et SPAD. Leurs efforts seront renforcés d’escadrilles dotées du Farman F.40 qui anéantiront à la fois les ballons Drachen lourdement défendus et mettront à la peine les Fokkers. Le bras de fer gagné dans le ciel de Verdun, l’artillerie française reprendra l’avantage pour anéantir les espoirs de von Falkenhayn. Navarre blessé, Lenoir va devenir l’as comptant le plus de victoires sur Verdun, il sera le premier à abattre un Drachen officiellement, le premier à abattre un bombardier Gotha avant même Guynemer. Il va enfin devenir le premier double-as mort au combat, le troisième as français abattu après Pégoud et de Rochefort.
En cette journée du souvenir, des enfants de l’école de Chargé chantent la Marseillaise devant le monument au mort. Jamais le village n’a connu une telle affluence pour le 11 novembre. Il faut dire que la commune a tout prévu pour cette journée dédiée aux poilus, qui est aussi le centenaire de la mort de Maxime Lenoir. Après la mise en place, le maire accueille la députée Claude Greff, le secrétaire général de la préfecture d’Indre-et-Loire Jacques Lucbereilh, le conseiller départemental Rémi Leveau, et l’inspecteur de l’éducation nationale Patrick Seweryn. L’armée de l’air est venue en nombre, les associations d’anciens combattants et retraités militaires de l’armée de l’air aussi pour rendre hommage aux morts pour la France et plus particulièrement à l’as de Verdun. Sans le président de l’Armil 37, Michel Camus, qui tenait à participer à l’événement, il n’y aurait pas eu de porte-drapeau. C’est Charles Bonté qui a répondu à l’appel ce jour-là pour honorer les morts au combat. Le village leur doit une fière chandelle.
Blériot XI Jean-Yves Valor La veille, un Blériot XI fut courageusement acheminé depuis la Haute-Vienne par Jean-Yves Valor et l’association Les Ailes Limousines dans la salle des fêtes. Après la cérémonie devant le monument de la Première Guerre mondiale, le maire et les officiels font des discours très appréciés qui rappellent le sens de cette manifestation devant la famille Lenoir, Abel Anjorand (l’historien local), Philippe Girard (dont la famille jadis accueillit l’acrobate du ciel dans leur ferme de la Girardière), et Didier Lecoq, sans lesquels rien ne serait jamais arrivé. Et notamment cette inauguration qui était impensable il y a seulement trois ans. C’est aussi grâce au groupe de travail mis en place avec les adjoints au maire Marie-Claude Métivier, Gérald Letourmy et bien d’autres villageois. Le maire et deux élèves dévoilent une superbe plaque à l’entrée de l’école du bourg avec la silhouette du pionnier de l’aviation qui fut jadis un écolier dans cet établissement. La aussi, la boucle est bouclée. Le maire vient de rappeler dans son discours que Maxime Lenoir avait été vigneron avant d’être pilote et que déjà il préférait les loopings aux tonneaux. Soudain, comme un miracle, trois Alphajets de l’École de l’Aviation de Chasse de la base aérienne 705 défilent au-dessus de l’école et la mairie, puis font un second passage de nouveau sous les applaudissements le long de la Loire. Comme pour rappeler que Maxime Lenoir fut porté en triomphe devant la mairie après avoir produit ses merveilleux loopings sur Blériot XI à la mi-mai 1914.
Une très intéressante exposition couvre une grande partie de la salle sur le Farman F.40, jadis très engagé dans la reconquête aérienne à Verdun. Les entreprises Farman, Corvaisier et Galilé, implantées à Joué-les-Tours apportent ainsi leur soutien. De même l’association Ailex et Classique Aéro d’Orbigny exposent un moteur Le Rhône 7A et plusieurs pièces de Blériot. La salle polyvalente a un air de petit musée du Bourget avec ces reliques d’une aviation d’un autre âge. Rien d’étonnant à cela car le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget a apporté son concours grâce à quelques photos ô combien précieuses car elle permettent de deviner l’importance de l’aviation dans la victoire à Verdun. L’après-midi est consacré aux expositions dont celle de la classe de Virginie Charbonnier, enseignante à Chargé, remarquablement enrichie par les uniformes, armes et ustensiles d’époque pour revivre l’atmosphère des tranchées et la conquête de l’air vécue par le pionnier local de l’aviation. Dans la collection de Claude Peyon, un témoignage poignant est exposé : un livret taché du sang de son grand-père alors sur le front, remis à sa grand-mère pour lui signifier son décès. Parmi toutes ces pièces de collection, on ne peut pas manquer la superbe maquette du SPAD VII « Trompe la Mort III » réalisée par l’association Delta Reflex présidée par Jean-Pierre Bézard en soutien à la BA 705 dans cette commémoration. C’est avec un talent d’orfèvre que Claude Bodier a monté le haubanage du biplan qui est maintenant confié à la commune.
Puis vient le temps des conférences et débats. Didier Lecoq retrace la carrière de Maxime Lenoir. L’auditoire est bien servi car le conférencier n’est autre que le journaliste qui a le premier fait resurgir le héros de Chargé il y a plusieurs années. Enfin le lieutenant-colonel Romain Béthoux explique comment la guerre aérienne se faisait et comment elle a lieu de nos jours. Les spectateurs écoutent avec grand intérêt le témoignage de cet expert qui, avant de devenir le commandant de l’École de l’Aviation de Chasse, était tout de même le leader de la Patrouille de France. L’auditoire écoute subjugué lorsqu’il raconte comment des avions à réaction peuvent enchaîner des figures à seulement deux mètres de distance. Les questions pleuvent mais le brillant pilote a toujours la réponse.
Tout au long de la journée, les familles emmènent les plus petits à la cabine du Jaguar exposée par le CIRFA. Dans la salle Julia Daudet (expositions) un projet de livre sur l’histoire de l’aviationCommémoration Maxime Lenoir 11 novembre 2016 école est présenté avec en seconde partie l’histoire de Maxime Lenoir. Il sera publié prochainement. Sa sortie sera annoncée à la page https://airforces.fr/pall/. Une brève présentation du BIA-CAEA est également faite pour ceux qui souhaitent s’initier aux joies de l’aéronautique. Avec le superbe chalet crêperie-buvette, ce 11 novembre à Chargé ressemble à un mini salon de l’histoire et de l’aviation. Même le soleil est de la partie. On n’a jamais vu un 11 novembre de la sorte et cela pourrait bien, pourquoi pas, donner des idées à d’autres communes. Encore faut-il avoir un pilote de cette étoffe dans sa ville pour réaliser un hommage de cette envergure. Il fut un des très rares pilotes à recevoir à la fois la grande médaille d’or de l’Aéro-Club de France et la médaille de guerre de l’Aero Club of America. L’enfant du pays est en quelque sorte revenu sur la terre de ses premiers exploits. Mais l’histoire ne se termine pas vraiment. Des recherches sont toujours menées pour tenter d’en savoir un peu plus. Et puis d’autres belles surprises pourraient venir du ciel dans les années à venir, mais nous en saurons plus bientôt…

Toni Giacoia

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FLIGHT RADIOTELEPHONY VARIANTS

cours anglais aviation Toni Giacoia FCL .055 OACI en ligne à distance

Cours d’anglais aéronautique sur FCL ANGLAIS

GREAT VIDEO – Watch for pleasure, first. Listen carefully to the figures and phrases uttered and compare with the various texts that are enforced in the world, and in Europe. In such an extreme situation, you may understand that the procedures are turned into a faster phraseology. So, why not adopt it in GAT (General Air Traffic), after all? 😉

SUPERBE VIDÉO: Regardez d’abord pour le plaisir. Écoutez attentivement les chiffres et expressions et comparez les avec les textes en vigueur dans le monde et en Europe. Dans une situation aussi extrême, on peut comprendre que les procédures se fassent plus rapidement dans la phraséologie. Alors pourquoi ne pas l’adopter dans la CAG (Circulation Aérienne Générale), après tout? 😉

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GUSTAVE WHITEHEAD FLEW ON AUGUST 14, 1901

He took off that day. It was 115 years ago, two years before the Wrights. Gustav Weisskopf had changed his name into Gustave Whitehead before building his aeroplane whose name was the « Condor », or number 21. Gustave was a German immigrant from Leutershausen in Bavaria, where a splendid museum https://www.weisskopf.de commemorates the feats of the brilliant inventor.

Two replicas of his plane #21 flew in 1986 in the U.S.A., and in 1997 in Germany. Several books have been written about Gustave Whitehead so far. Susan O’Dwyer Brinchman published the latest one last year. Her searching follows her father’s, Major William J. O’Dwyer, a retired U.S. Air Force Reserve officer who had found early Whitehead’s photos in an attic, in 1963, and researched Whitehead for the next 45 years, interviewing many witnesses. Susan worked with him during the later decades and recently, has found even more. She explains why Whitehead must have been the first in the world to perform a steerable, propelled without catapult, heavier-than-air flight. She shares an extensive FAQ and lots of resources on her website here: http://gustavewhitehead.info/gustave-whitehead-resources/  which are quite compelling. You can order her book Gustave Whitehead: First in Flight on Amazon or get a signed one by clicking on the cover here below:

Book cover First in Flight on Gustave Whietehead by Susan O'Dwyer BrinchmanBook cover story of Gustave Whitehead First in Flight aviation history Connecticut

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