Charles « Chuck » YEAGER – 71 years ago !

THE RIGHT STUFF  / L’ETOFFE des HEROS

Supersonic aircraft X-1 in flight
Photo: NASA

Captain Charles « Chuck » YEAGER broke the sound barrier with the help of his friend Jack RIDLEY on a 14th of October 1947 – He did it 71 years ago!

Brigadier General Charles Chuck Yeager next to his X-1 aircraft

(U. S. Air Force illustration/Mike Carabajal)

Supersonic aircraft X-1
Photo: NASA

Supersonic aircraft X-1 pre-flight inspection

Photo: U.S.Air Force Link

XLR-11 ROCKET POWERED AIRCRAFT

Birth of Manned Rocket Research Airplanes: 1946 to 1975

The first reliable, effective rocket engine that would provide boost for experimental research aircraft was produced by four members of the American Rocket Society (ARS) who combined forces to form Reaction Motors Incorporated (RMI) (Rockaway, New Jersey) for developing the Experimental Liquid Rocket (XLR-11) rocket motor. The XLR-11 engine had four separate rocket chambers. Each chamber provided 1500 lb of rated thrust and could be operated independently as a means of throttling thrust in quarters, up to 6000 pounds. The XLR-11 possessed remarkable longevity, powering an impressive fleet of rocket aircraft for more than a quarter of a century (1946 to 1975). This fleet of vehicles were the first rocket aircraft devoted solely to high performance experimental flight research. They were not constrained by military or commercial demands and ranged from being the first to break the sound barrier (XS-1), to the first to reach Mach 2.0 (D-558-II [fig. 5]), to the first to exceed the X-2 Mach 3.2 record (X-15 with two XLR-11 engines).

D-558-II airplane on Rogers lakebed

Figure 5. The D-558-II airplane on Rogers lakebed.

The X-1E – Early Development of Energy Management

Design efforts to extend aircraft performance produced increased wing loadings, W/S, and decreased lift-to-drag ratios, L/D. These design changes were beneficial in reducing drag to achieve supersonic and hypersonic speeds, but were also detrimental in that they reduced the area of the maneuvering footprint and presented difficulties in the approach and landing.

As L/D values decreased, the glide slope angle and the rate of descent increased, making it more difficult for pilots to estimate distances and times required for acceptable landings. The X-1E (fig. 6) was modified with a low-aspect-ratio wing having a thickness-to-chord ratio of four percent – the only aircraft of the X-1/D-558 series to have sufficiently low L/D values to require unique energy management techniques. This X-1E was the first to experiment with approach patterns designed to give
the pilot more time in the traffic pattern to manage energy.

The landing pattern was approached in a conventional manner except that altitudes and speeds were somewhat higher than for
powered aircraft. The initial reference point was established at 12,000 ft (mean sea level) on a downwind heading (180 deg remaining to turn). The downwind leg was offset some four miles from the centerline of the landing runway. On downwind, abeam the touchdown point, landing gear and partial flaps were deployed at a speed of 240 knots. Full flaps were usually deployed on the final approach. At the initial reference point the pilot had almost three minutes until touchdown – additional time for handling increased speeds and sink rates.7,8

X-1 supersonic aircraft on Lakebed

Figure 6. The X-1E airplane on Rogers lakebed.

X-1E supersonic aircraft under B-29 Mothership

Secret declassified USAF pilot Charles Chuck Yeager after breaking the sound barrier on X-1

Report from www.archives.gov

X-1 supersonic aircraft instrument panel

(Text from the NASA at: http://www.nasa.gov/centers/dryden/home/index.html)

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UNE AUTRE HISTOIRE DE L’AVIATION DISPONIBLE EN EBOOK

Livre une autre histoire de l'aviation chapitre 7 merveilleux fous volants dans leurs drôles de machinesÇa y est! Plus d’un an après la sortie du livre papier Une autre histoire de l’aviation, la version ebook est enfin sortie chez Kindle et elle est aussi téléchargeable sur tablettes et téléphones portables à cette adresse: https://www.amazon.fr/Autre-Histoire-lAviation-lIndre-Loire-ebook/dp/B01MZ1LMXE/ . Non seulement vous pouvez prêter ce livre numérique à un ami pendant 14 jours mais vous pouvez le lire directement si vous avez souscrit à l’abonnement Kindle. Ce livre étonnant, riche en surprises comporte 333 illustrations. Il nécessitait une mise en page retravaillée pour les besoins du numérique, ainsi que des modifications dans une version enrichies. De nombreuses annotations apparaissent en notes de bas de page, une table des matières au début et à la fin du livre permettent d’aller directement aux parties de votre choix et l’index a été supprimé car les liseuses et tablettes permettent de trouver ce que vous cherchez.

Il est en vente à 9,93 € mais il ne vous en coûtera que 2,99 € si vous achetez un livre broché ( 29,96 € avec la nouvelle version revue et enrichie). Un échantillon est consultable ci-dessous, en bas à gauche.

C’est le livre qu’il vous faut si vous souhaitez comprendre en quoi consistait la conquête de l’air depuis l’antiquité jusqu’aux débuts de la guerre aérienne au dessus de Verdun avec le héros tourangeau Maxime Lenoir, le premier double as français mort au combat, le meilleur des aviateurs de Verdun entre juillet et octobre 1916.

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CENTENAIRE DE LA DISPARITION DE GUYNEMER

Gérard Souedet, Toni Giacoia et des visiteurs. Exposition Fondett'Ailes à Fondettes sur le centenaire de la disparition de Guynemer et dédicace du livre Une autre histoire de l'aviation

(Same article in English at the bottom of this page)

L’association Fondett’Ailes a bien fait les choses en ce samedi 30 septembre et dimanche 1er octobre 2017 à Fondettes, près de Tours. L’exposition démarrait avec une présentation de l’icône de l’aéronautique militaire française de la Grande Guerre, le Capitaine Georges Guynemer, l’as aux 53 victoires homologuées. On y découvrait ce jeune homme chétif, au caractère déjà bien trempé. Guynemer venait d’une famille de la bourgeoisie qui descendait de Louis XII. Il n’était pas vraiment destiné à devenir un des plus brillants aviateurs au monde. Cependant l’opiniâtreté du capitaine de l’escadrille des Cigognes le menèrent au firmament de la gloire lorsqu’il fût abattu le 11 septembre 1917 à Poelkappelle. Des maquettes étaient exposées et en particulier celles qui furent frappées du « Vieux Charles » de Guynemer: Morane-Saulnier, Nieuport et SPAD, ainsi que d’autres maquettes d’avions d’époque et d’appareils pilotés par ses victimes. Des extraits de  journaux rapportaient les combats aériens qu’il a livrés des débuts à la fin tragique qui conserve toujours une part de mystère.

L’exposition rendait aussi hommage aux autres grands as de la période 14-18 avec notamment Dorme, Nungesser, Navarre et le héros local Maxime Lenoir. Depuis que le journaliste Didier Lecoq a retrouvé sa trace et que le village de Chargé a commémoré la disparition de l’as tourangeau, meilleur as de Verdun entre juin et octobre 1916, les Tourangeaux, les amateurs de la Grande Guerre et les historiens ont pu découvrir, ou redécouvrir pour certains, « Le Guynemer de la Touraine » grâce à un panneau entièrement consacré à Maxime Lenoir et ses exploits. Des uniformes des aviateurs, masque à gaz et fléchettes étaient présentés et surtout trois pièces de collection spectaculaires: une grande hélice, un appareil de photographie aérienne Gaumont aux dimensions étonnantes et un superbe moteur rotatif Clerget Blin avec ses neuf cylindres, immanquable.

Enfin, le livre Une autre histoire de l’aviation était présenté en dédicace. Vous pouvez consulter l’article de La Nouvelle République ci-dessous ou directement sur ce lien: https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/georges-guynemer-as-des-as-cent-ans-apres

Article de la Nouvelle République sur l'exposition de Fondett'Ailes (président Gérard Souedet) à Fondettes, salle Jacques Villeret au centre culturel de l'Aubrière. Centenaire de la disparition du capitaine Georges Guynemer, dédicace du livre Une autre histoire de l'aviation de Toni Giacoia, moteur Clerget Blin

Un grand merci à l’association Fondett’Ailes et son président Gérard Souedet pour leur accueil. Un grand merci aussi à Didier Lecoq, Secrétaire Général à La Nouvelle République, pour son accord et toutes ses informations sur Maxime Lenoir.

IN ENGLISH:

Affiche de l'association Fondett'Ailes pour les 100 ans de la disparition du capitaine Georges Guynemer
Affiche de l’association Fondett’Ailes www.fondett-ailes.fr

The Fondett’Ailes association did well on Saturday 30 September and Sunday 1 October 2017 in Fondettes, near Tours. The exhibition opened with a presentation of of the WW1 French military aeronautics icon, Captain Georges Guynemer, the ace of 53 approved victories. He was depicted as a young sickly man, who had a temperament that was already very strong. Guynemer came from a bourgeois family that was descended from Louis XII. He wasn’t really destined to become one of the most brilliant aviators in the world. However, the stubbornness of the captain of the Cigognes squadron led him to the firmament of glory when he was shot down at Poelkappelle, Belgium, on September 11, 1917. Models were on display, particularly those of the « Vieux Charles » from Guynemer: Morane-Saulnier, Nieuport and SPAD, as well as other models of aircraft from this era and aircraft flown by his victims. Newspaper clippings reported the dogfights he fought from the beginning to the tragic end which has always kept a part of mystery.

The exhibition also paid tribute to the other great aces of the WW1 period with Dorme, Nungesser, Navarre and the local hero Maxime Lenoir. Since the journalist Didier Lecoq found his trail, and since the village of Chargé commemorated the disappearance of the ace of the Loire Valley – the best ace of Verdun between June and October 1916 – the visitors of the Loire Valley, amateurs of the Great War and historians have discovered, or rediscovered for some, the « Guynemer of Touraine » thanks to a panel entirely dedicated to Maxime Lenoir and his feats. Aviators’ uniforms, gas mask and darts were displayed, and above all three spectacular collector’s pieces were displayed: a large propeller, a Gaumont aerial camera with amazing dimensions and a superb Clerget Blin rotary engine with its nine cylinders, unavoidable.

Last but not least, the book Une Autre Histoire de l’Aviation was presented for book signing.

Many thanks to the association Fondett’Ailes and their chairman Gérard Souedet for their welcome. Many thanks also to Didier Lecoq, Secretary General of La Nouvelle République, for his agreement and all his information on Maxime Lenoir.

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HEROIC GUYNEMER 100 YEARS AGO

Here is a tribute to Captain Georges GUYNEMER who was killed in action on September 11th, 1917. Three months earlier, he fought with Ernst Udet, the ace who came up 2nd after the Red Baron. You can watch hereafter how this dogfight reportedly happened, and how these fighter pilots had the gut to keep honor above all:

Georges Guynemer, French Air Force pilot and WWI ace
Georges Guynemer by « Lucien » – Jebulon https://commons.wikimedia.org/wiki/User:Jebulon

Remember Guynemer’s mottos:

FAIRE FACE (face up to it) was then adopted by the French Air Force Academy (FAFA) as their motto. A few words that well expresse the French pilots’ bravery.

WWI French ace Georges Guynemer used to say:

« Il y a une limite à toute chose, et il faut toujours la dépasser. »

‘Everything has a limit which has always got to be surpassed.’

« Lorsque l’on n’a pas tout donné, on n’a rien donné. »

‘As long as you have not given your all, you have given nothing.’

Loyal to these principles, the French ace took part in several hundreds of aerial combats, crediting 53 victories, maybe 88 victories because the French victory validation system was demanding. He was shot down seven times, and he was admired for he always survived, but that September 11, a hundred years ago. The hero took off once again, dashed to the frontlines, outnumbered by German warplanes in a last dogfighting over Belgium. Then, he fell. Since then, the French Air Force aviators have worn a black tie in sign of mourning.

RIP

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UNE AUTRE HISTOIRE DE L’AVIATION À LA FORÊT DES LIVRES

Léo Villots avec Tombe la nuit et Toni Giacoia avec Une autre histoire de l'aviation dans l'allée des auteurs indépendants à La forêt des livres du 27 août 2017, festival du livre de Gonzague Saint Bris à Chanceaux-près-Loches dans l'Indre-et-Loire, en Touraine
       Léo Villots et Toni Giacoia à La Forêt des Livres 2017

 

 

Les feuilles bruissaient à n’en pas douter, au passage de l’âme de l’hôte des lieux. Gonzague Saint Bris en avait fait « un Woodstock de la littérature » selon les Américains. La XXIIe édition de La forêt des livres s’est déroulée comme prévu même si prise de chagrin comme Gonzague s’en est allé si brusquement il y a quelques jours, le 8 août sur cette petite route de Normandie.

Dix-neuf jours plus tard, le dimanche 27 août 2017. Dès mon arrivée à l’aurore, tout est très bien organisé. Les bénévoles, souriants, orientent les auteurs vers leurs destinations. Ça sent la joie, l’accueil des retrouvailles, comme un retour aux sources. En arrivant sur les lieux à la fois ensoleillés et ombragés par d’immenses feuillus, on comprend mieux l’ambition de Gonzague. On le sent tout de suite. Il y a une atmosphère unique, propice à la communion des cultures, des arts, des lettres et de la nature. C’est ainsi qu’il l’avait voulue. Faire revenir les feuilles des livres près de leur source, à l’air vivifiant de la forêt. L’aube y développe ses senteurs sauvages, florales et boisées. Un lac et un ruisseau s’y reposent, aux pieds du Chalet des Chasseurs avec ses façades peintes et ornées de trophées de la vénerie, et son balcon, pinacle du festival. C’est là que Gonzague communiait avec l’auditoire mais c’était souvent à ses amis qu’il donnait la parole. Après cette promenade dans ce site naturel presque vide mais déjà bien affairé, j’installe mon stand qui est, par hasard, le tout premier à gauche en venant du haut de l’allée des auteurs indépendants.

La Forêt des Livres et le Chalet des Chasseurs et sa façade avec l'escalier et le balcon
Le Chalet des Chasseurs, la tribune de Gonzague Saint Bris pendant 22 festivals littéraires, pourrait accueillir d’autres éditions, ce que tous espèrent.

D’abord peu nombreux, les écrivains et quelques éditeurs installent tour à tour leurs ouvrages. Les célébrités arrivent un peu plus tard en groupes. Smaïn me serre la main avec un mot rapide sur l’histoire de l’aviation, très sympathique, puis vient l’afflux des visiteurs. Cette journée pas comme les autres commence par une messe au cœur du village en hommage à Gonzague, l’érudit du pays visiblement tant aimé. Tous ne peuvent pas entrer dans l’église et les fidèles s’agglutinent à l’extérieur de l’enceinte équipée de haut-parleurs autour de la foule en plein soleil pour la cérémonie religieuse. Je discute ensuite avec plusieurs auteurs, tous très intéressants, notamment Farhad Daneshmand, un auteur indépendant qui vient de publier Les paroles d’un jour, un recueil de courtes réflexions d’un jour qui en disent long sur la vie.

 

Farhad Daneshmand devant ses livres
Farhad Daneshmand devant ses livres

J’ouvre un de mes livres pour le présenter au chapitre 7, « Merveilleux fous volants », un autre sur la superbe machine volante de Gustave Whitehead, et Maxime Lenoir est en couverture. Cela devrait suffire pour discuter sur ces thèmes. En discutant avec mon voisin de stand, je lui dis que si ça se trouve, et je le sens, je ne vendrai aucun livre. Car si il se vend assez bien sur internet (210 livres en 9 mois), et qu’il a été très bien accueilli par les spécialistes, la critique, et les commentaires, il n’a jamais eu de succès dans les foires aux livres: 2 vendus à Livre Paris, 2 à Chartres, 1 à Amboise pourtant pleine de touristes et très concernée par les sujets traités. Mais qu’importe, je suis heureux d’être là. Soudain, je reçois la visite de Léo Villots, venu en famille, un auteur prometteur qui a publié Tombe la nuit… et avec lequel j’avais déjà fait connaissance sur la Toile. Je suis ravi de le voir enfin dans le monde réel, dans ce cadre verdoyant, cette terre du livre, et c’est avec joie que nous parcourons quelques pages de son livre que j’aimerais bien lire un de ces jours. Mais il est très occupé lui aussi et je ne le sais pas encore, mais nous n’aurons plus le temps de nous revoir de la journée.

Livre Une autre histoire de l'aviation merveilleux fous volants Ladougne et sa bicyclette volanteÀ partir de dix heures, il y a plus de monde. On attend entre 60 000 et 100 000 visiteurs cette année. Quelques curieux posent des questions, puis très vite ça n’arrête plus et cela me surprend vraiment car à Livre Paris, je n’avais pas été autant sollicité. Les cartes de visites partent, les amateurs de littérature feuillettent allègrement, les demandes de dédicaces commencent enfin. À un moment, j’avais quatre livres dédicacés à garder dans un carton car il est assez lourd (1,5 kg pour 550 pages) pour se promener avec.  Lorsque je demande au passage, si quelqu’un sait qui était le meilleur as de Verdun au plus fort de la bataille, j’ai la surprise de voir que quelques-uns connaissaient déjà Maxime Lenoir, l’as tourangeau. Après tout il vient de Chargé, près d’Amboise. Ce n’est pas si loin de Chanceaux-près-Loches. Les articles de Didier Lecoq commencent à produire leur effet car Maxime Lenoir était un pilote héroïque mais longtemps oublié puisque porté disparu.

Ce qui m’a le plus surpris, c’est que beaucoup savaient que les frères Wright n’avaient pas été les premiers à avoir volé et inventé soi-disant tout de l’aviation. Mais encore plus surprenant, certains connaissaient les merveilles d’invention de Gustave Whitehead. Par contre, personne ne connaissait Gustave Trouvé, le fabuleux inventeur de Descartes, comparé à Edison dans le livre de Kevin Desmond. Un visiteur très intéressant lui aussi, savait que des religieux avaient osé émettre l’hypothèse du vol humain avant les Lumières. J’en ai profité pour louer les mérites des Blériot, Pégoud, Farman, Voisin, Guynemer, Cayley, d’Esterno (que personne ne connaissait), Ader, Chanute, et bien sûr pour encourager les passionnés à s’engager pour le B.I.A., le Brevet d’Initiation Aéronautique. Il y avait des pilotes de planeur, PPL, IFR et même un pilote CPL, des anciens d’Air France, de l’Armée de l’air et des passionnés, des modélistes, spotters et curieux de tout. Tout le monde peut venir à La forêt des livres mais il y a indubitablement un public cultivé qui s’y déplace en masse pour butiner les feuilles des livres proposés et surtout pour aller à la rencontre des auteurs devant leurs ouvrages, à ciel ouvert.

Je plie le stand à 19h00 et comme Richard Bohringer attend en face pour qu’on l’emmène, je lui serre la main et lui dit tout le bien que je pense des ses émissions radio passées où ils racontait merveilleusement bien ses histoires sur l’Afrique et aussi les boxeurs, ses histoires vécues avec beaucoup de passion. D’ailleurs, il venait de signer son livre Quinze rounds qui a reçu de bons commentaires. Cette brève mais agréable rencontre résume bien la journée pour la clôturer. La culture a pris rendez-vous avec la nature depuis 22 ans et même s’il y a un doute pour la suite, tous veulent que cela continue.

Les visiteurs, les petits auteurs, les stars et les grands écrivains, tous se côtoient. C’était aussi cela, l’ambition de Gonzague, le fruit de son amitié, de son ouverture. Je ne connais pas, pour l’instant, d’événements littéraires qui acceptent autant d’auteurs indépendants. Presque tous inconnus, Maxime Chattam était présent tout de même. Que ce Chanceaux-près-Loches panneausoit en meeting aérien (500 € pour vendre un seul livre à un meeting où il n’y aura que 20 000 visiteurs) ou dans les foires littéraires (nombreux refus car indépendant), c’est dur de se faire accepter. Néanmoins, j’ai dédicacé 10 livres. J’aurais pu en vendre une quinzaine si j’avais eu une connexion PayPal/carte de crédit. Je n’ai pu croquer un sandwich, grâce à mon épouse qui est venue m’aider, qu’après 15h00 tant le livre a eu du succès. Je rentre dans mes frais et surtout avec le souvenir de rencontres enrichissantes et amicales. C’était donc ça, La forêt des livres.

Un grand merci à Léo Villots pour ses photos.

 

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