L’EXPLOIT DE FARMAN du 13 janvier 1908

De cette manière, il est le premier au monde officiellement à le faire car les frères Wright n’ont pas convié de commissaires pour valider leurs circuits revendiqués de 1904. Il y avait beaucoup de concurrents pour couvrir le premier kilomètre en boucle mais Henri Farman l’a fait à temps sur le terrain d’Issy-les-Moulineaux grâce à un aéroplane modifié des frères Voisin et un moteur Antoinette de Léon Levavasseur. A l’occasion de cet anniversaire, je vous offre quelques pages sur l’exploit de Henri Farman tirées du livre « Une autre histoire de l’aviation ». Cliquez sur ce lien ou sur l’image ci-dessous pour lire cet évènement historique:

Ce lundi matin du 13 janvier 1908 Henri Farman s'élance dans la plaine d'Issy-les-Moulineaux devant les spectateurs qui exultent. Il réalise pour la première fois au monde un circuit fermé devant des commissaires et remporte le Grand Prix Deutsch-Archdeacon. Collection Toni Giacoia Record, aviation, Paris, Balard, Antoinette, Voisin, Aéroplane, Pionniers, Aérodyne, Aéronautique, Avion, Concours, Course aérienne, Biplan
Ce lundi matin du 13 janvier 1908 Henri Farman s’élance sur son biplan dans la plaine d’Issy-les-Moulineaux devant les spectateurs qui exultent. Il réalise pour la première fois au monde un circuit fermé devant des commissaires et remporte le Grand Prix Deutsch-Archdeacon. Photo Agence Rol 1908

Superbe film qui permet de découvrir Henri Farman et en particulier son exploit du 13 janvier 1908 après 3’10 »:

On peut toujours voir la stèle qui commémore cet exploit mondial à Paris. Il suffit de sortir de la station de métro de Balard et c’est juste après le tunnel du périphérique sur la droite. C’est juste à côté de la station de Tramway Suzanne Lenglen. Il reste encore un héliport devant les locaux de la DGAC et la boucle du parcours de santé entre l’Aquaboulevard et l’héliport correspond à peu de choses près à la boucle de Farman sauf qu’il est probablement parti depuis un lieu un peu plus au nord-est du tunnel sous le périphérique. C’est là que les frères Voisin construirent leurs succès. Deux ans plus tard, Henri Coanda fera une première tentative de vol avec un moteur à réaction depuis ce même terrain qui faisait partie d’Issy-les-Moulineaux alors que c’est aujourd’hui un quartier de Paris.

Quelques photos du monument prises en août 2018:

Le monument à la gloire des pionniers de l'aviaiton Henri Farman, les frères Voisin et Léon Levavasseur pour le premier kilomètre en boucle accompli le 13 janvier 1908
Le monument à la gloire des pionniers de l’aviation : Henri Farman, les frères Voisin et Léon Levavasseur pour le premier kilomètre en boucle accompli le 13 janvier 1908
blank
blank
Livre Une autre histoire de l'aviation devant la stèle du monument Henri Farman frères Voisin Levavasseur moteur Antoinette pour le premier kilomètre bouclé le 13 janvier 1908 à Issy-les-Moulineaux, aujourd'hui Paris
La page 303 du livre « Une autre histoire de l’aviation » évoquant l’évènement devant la stèle.

Le livre « Une autre histoire de l’aviation » est disponible ici: https://fclanglais.fr/livre/

Voici le plan pour vous rendre au monument: https://goo.gl/maps/8pS6LGNSVj92

Enfin, je vous souhaite une très bonne année 2019, et à bientôt.

Facebooktwitterlinkedinmail

MISE À JOUR DU MANUEL DE RADIOTÉLÉPHONIE

Airbus A380 turn - Paris Airshow 2009
Airbus A380 – Paris Airshow 2009

Le manuel de radiotéléphonie de la DGAC a été mis à jour le 12 octobre 2017. On y trouve la phraséologie en français et en anglais, comme d’habitude. Il est disponible ici:

https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/reglementation

Crédit photo (à droite): Xavier Cotton

Merci à Xavier qui anime le blog http://www.passionpourlaviation.fr/ . Vous pouvez le visiter, ça vaut le détour!

Facebooktwitterlinkedinmail

CENTENAIRE DE LA DISPARITION DE GUYNEMER

Gérard Souedet, Toni Giacoia et des visiteurs. Exposition Fondett'Ailes à Fondettes sur le centenaire de la disparition de Guynemer et dédicace du livre Une autre histoire de l'aviation

(Same article in English at the bottom of this page)

L’association Fondett’Ailes a bien fait les choses en ce samedi 30 septembre et dimanche 1er octobre 2017 à Fondettes, près de Tours. L’exposition démarrait avec une présentation de l’icône de l’aéronautique militaire française de la Grande Guerre, le Capitaine Georges Guynemer, l’as aux 53 victoires homologuées. On y découvrait ce jeune homme chétif, au caractère déjà bien trempé. Guynemer venait d’une famille de la bourgeoisie qui descendait de Louis XII. Il n’était pas vraiment destiné à devenir un des plus brillants aviateurs au monde. Cependant l’opiniâtreté du capitaine de l’escadrille des Cigognes le menèrent au firmament de la gloire lorsqu’il fût abattu le 11 septembre 1917 à Poelkappelle. Des maquettes étaient exposées et en particulier celles qui furent frappées du « Vieux Charles » de Guynemer: Morane-Saulnier, Nieuport et SPAD, ainsi que d’autres maquettes d’avions d’époque et d’appareils pilotés par ses victimes. Des extraits de  journaux rapportaient les combats aériens qu’il a livrés des débuts à la fin tragique qui conserve toujours une part de mystère.

L’exposition rendait aussi hommage aux autres grands as de la période 14-18 avec notamment Dorme, Nungesser, Navarre et le héros local Maxime Lenoir. Depuis que le journaliste Didier Lecoq a retrouvé sa trace et que le village de Chargé a commémoré la disparition de l’as tourangeau, meilleur as de Verdun entre juin et octobre 1916, les Tourangeaux, les amateurs de la Grande Guerre et les historiens ont pu découvrir, ou redécouvrir pour certains, « Le Guynemer de la Touraine » grâce à un panneau entièrement consacré à Maxime Lenoir et ses exploits. Des uniformes des aviateurs, masque à gaz et fléchettes étaient présentés et surtout trois pièces de collection spectaculaires: une grande hélice, un appareil de photographie aérienne Gaumont aux dimensions étonnantes et un superbe moteur rotatif Clerget Blin avec ses neuf cylindres, immanquable.

Enfin, le livre Une autre histoire de l’aviation était présenté en dédicace. Vous pouvez consulter l’article de La Nouvelle République ci-dessous ou directement sur ce lien: https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/georges-guynemer-as-des-as-cent-ans-apres

Article de la Nouvelle République sur l'exposition de Fondett'Ailes (président Gérard Souedet) à Fondettes, salle Jacques Villeret au centre culturel de l'Aubrière. Centenaire de la disparition du capitaine Georges Guynemer, dédicace du livre Une autre histoire de l'aviation de Toni Giacoia, moteur Clerget Blin

Un grand merci à l’association Fondett’Ailes et son président Gérard Souedet pour leur accueil. Un grand merci aussi à Didier Lecoq, Secrétaire Général à La Nouvelle République, pour son accord et toutes ses informations sur Maxime Lenoir.

IN ENGLISH:

Affiche de l'association Fondett'Ailes pour les 100 ans de la disparition du capitaine Georges Guynemer
Affiche de l’association Fondett’Ailes www.fondett-ailes.fr

The Fondett’Ailes association did well on Saturday 30 September and Sunday 1 October 2017 in Fondettes, near Tours. The exhibition opened with a presentation of of the WW1 French military aeronautics icon, Captain Georges Guynemer, the ace of 53 approved victories. He was depicted as a young sickly man, who had a temperament that was already very strong. Guynemer came from a bourgeois family that was descended from Louis XII. He wasn’t really destined to become one of the most brilliant aviators in the world. However, the stubbornness of the captain of the Cigognes squadron led him to the firmament of glory when he was shot down at Poelkappelle, Belgium, on September 11, 1917. Models were on display, particularly those of the « Vieux Charles » from Guynemer: Morane-Saulnier, Nieuport and SPAD, as well as other models of aircraft from this era and aircraft flown by his victims. Newspaper clippings reported the dogfights he fought from the beginning to the tragic end which has always kept a part of mystery.

The exhibition also paid tribute to the other great aces of the WW1 period with Dorme, Nungesser, Navarre and the local hero Maxime Lenoir. Since the journalist Didier Lecoq found his trail, and since the village of Chargé commemorated the disappearance of the ace of the Loire Valley – the best ace of Verdun between June and October 1916 – the visitors of the Loire Valley, amateurs of the Great War and historians have discovered, or rediscovered for some, the « Guynemer of Touraine » thanks to a panel entirely dedicated to Maxime Lenoir and his feats. Aviators’ uniforms, gas mask and darts were displayed, and above all three spectacular collector’s pieces were displayed: a large propeller, a Gaumont aerial camera with amazing dimensions and a superb Clerget Blin rotary engine with its nine cylinders, unavoidable.

Last but not least, the book Une Autre Histoire de l’Aviation was presented for book signing.

Many thanks to the association Fondett’Ailes and their chairman Gérard Souedet for their welcome. Many thanks also to Didier Lecoq, Secretary General of La Nouvelle République, for his agreement and all his information on Maxime Lenoir.

Facebooktwitterlinkedinmail

UNE AUTRE HISTOIRE DE L’AVIATION À LA FORÊT DES LIVRES

Léo Villots avec Tombe la nuit et Toni Giacoia avec Une autre histoire de l'aviation dans l'allée des auteurs indépendants à La forêt des livres du 27 août 2017, festival du livre de Gonzague Saint Bris à Chanceaux-près-Loches dans l'Indre-et-Loire, en Touraine
       Léo Villots et Toni Giacoia à La Forêt des Livres 2017

 

 

Les feuilles bruissaient à n’en pas douter, au passage de l’âme de l’hôte des lieux. Gonzague Saint Bris en avait fait « un Woodstock de la littérature » selon les Américains. La XXIIe édition de La forêt des livres s’est déroulée comme prévu même si prise de chagrin comme Gonzague s’en est allé si brusquement il y a quelques jours, le 8 août sur cette petite route de Normandie.

Dix-neuf jours plus tard, le dimanche 27 août 2017. Dès mon arrivée à l’aurore, tout est très bien organisé. Les bénévoles, souriants, orientent les auteurs vers leurs destinations. Ça sent la joie, l’accueil des retrouvailles, comme un retour aux sources. En arrivant sur les lieux à la fois ensoleillés et ombragés par d’immenses feuillus, on comprend mieux l’ambition de Gonzague. On le sent tout de suite. Il y a une atmosphère unique, propice à la communion des cultures, des arts, des lettres et de la nature. C’est ainsi qu’il l’avait voulue. Faire revenir les feuilles des livres près de leur source, à l’air vivifiant de la forêt. L’aube y développe ses senteurs sauvages, florales et boisées. Un lac et un ruisseau s’y reposent, aux pieds du Chalet des Chasseurs avec ses façades peintes et ornées de trophées de la vénerie, et son balcon, pinacle du festival. C’est là que Gonzague communiait avec l’auditoire mais c’était souvent à ses amis qu’il donnait la parole. Après cette promenade dans ce site naturel presque vide mais déjà bien affairé, j’installe mon stand qui est, par hasard, le tout premier à gauche en venant du haut de l’allée des auteurs indépendants.

La Forêt des Livres et le Chalet des Chasseurs et sa façade avec l'escalier et le balcon
Le Chalet des Chasseurs, la tribune de Gonzague Saint Bris pendant 22 festivals littéraires, pourrait accueillir d’autres éditions, ce que tous espèrent.

D’abord peu nombreux, les écrivains et quelques éditeurs installent tour à tour leurs ouvrages. Les célébrités arrivent un peu plus tard en groupes. Smaïn me serre la main avec un mot rapide sur l’histoire de l’aviation, très sympathique, puis vient l’afflux des visiteurs. Cette journée pas comme les autres commence par une messe au cœur du village en hommage à Gonzague, l’érudit du pays visiblement tant aimé. Tous ne peuvent pas entrer dans l’église et les fidèles s’agglutinent à l’extérieur de l’enceinte équipée de haut-parleurs autour de la foule en plein soleil pour la cérémonie religieuse. Je discute ensuite avec plusieurs auteurs, tous très intéressants, notamment Farhad Daneshmand, un auteur indépendant qui vient de publier Les paroles d’un jour, un recueil de courtes réflexions d’un jour qui en disent long sur la vie.

 

Farhad Daneshmand devant ses livres
Farhad Daneshmand devant ses livres

J’ouvre un de mes livres pour le présenter au chapitre 7, « Merveilleux fous volants », un autre sur la superbe machine volante de Gustave Whitehead, et Maxime Lenoir est en couverture. Cela devrait suffire pour discuter sur ces thèmes. En discutant avec mon voisin de stand, je lui dis que si ça se trouve, et je le sens, je ne vendrai aucun livre. Car si il se vend assez bien sur internet (210 livres en 9 mois), et qu’il a été très bien accueilli par les spécialistes, la critique, et les commentaires, il n’a jamais eu de succès dans les foires aux livres: 2 vendus à Livre Paris, 2 à Chartres, 1 à Amboise pourtant pleine de touristes et très concernée par les sujets traités. Mais qu’importe, je suis heureux d’être là. Soudain, je reçois la visite de Léo Villots, venu en famille, un auteur prometteur qui a publié Tombe la nuit… et avec lequel j’avais déjà fait connaissance sur la Toile. Je suis ravi de le voir enfin dans le monde réel, dans ce cadre verdoyant, cette terre du livre, et c’est avec joie que nous parcourons quelques pages de son livre que j’aimerais bien lire un de ces jours. Mais il est très occupé lui aussi et je ne le sais pas encore, mais nous n’aurons plus le temps de nous revoir de la journée.

Livre Une autre histoire de l'aviation merveilleux fous volants Ladougne et sa bicyclette volanteÀ partir de dix heures, il y a plus de monde. On attend entre 60 000 et 100 000 visiteurs cette année. Quelques curieux posent des questions, puis très vite ça n’arrête plus et cela me surprend vraiment car à Livre Paris, je n’avais pas été autant sollicité. Les cartes de visites partent, les amateurs de littérature feuillettent allègrement, les demandes de dédicaces commencent enfin. À un moment, j’avais quatre livres dédicacés à garder dans un carton car il est assez lourd (1,5 kg pour 550 pages) pour se promener avec.  Lorsque je demande au passage, si quelqu’un sait qui était le meilleur as de Verdun au plus fort de la bataille, j’ai la surprise de voir que quelques-uns connaissaient déjà Maxime Lenoir, l’as tourangeau. Après tout il vient de Chargé, près d’Amboise. Ce n’est pas si loin de Chanceaux-près-Loches. Les articles de Didier Lecoq commencent à produire leur effet car Maxime Lenoir était un pilote héroïque mais longtemps oublié puisque porté disparu.

Ce qui m’a le plus surpris, c’est que beaucoup savaient que les frères Wright n’avaient pas été les premiers à avoir volé et inventé soi-disant tout de l’aviation. Mais encore plus surprenant, certains connaissaient les merveilles d’invention de Gustave Whitehead. Par contre, personne ne connaissait Gustave Trouvé, le fabuleux inventeur de Descartes, comparé à Edison dans le livre de Kevin Desmond. Un visiteur très intéressant lui aussi, savait que des religieux avaient osé émettre l’hypothèse du vol humain avant les Lumières. J’en ai profité pour louer les mérites des Blériot, Pégoud, Farman, Voisin, Guynemer, Cayley, d’Esterno (que personne ne connaissait), Ader, Chanute, et bien sûr pour encourager les passionnés à s’engager pour le B.I.A., le Brevet d’Initiation Aéronautique. Il y avait des pilotes de planeur, PPL, IFR et même un pilote CPL, des anciens d’Air France, de l’Armée de l’air et des passionnés, des modélistes, spotters et curieux de tout. Tout le monde peut venir à La forêt des livres mais il y a indubitablement un public cultivé qui s’y déplace en masse pour butiner les feuilles des livres proposés et surtout pour aller à la rencontre des auteurs devant leurs ouvrages, à ciel ouvert.

Je plie le stand à 19h00 et comme Richard Bohringer attend en face pour qu’on l’emmène, je lui serre la main et lui dit tout le bien que je pense des ses émissions radio passées où ils racontait merveilleusement bien ses histoires sur l’Afrique et aussi les boxeurs, ses histoires vécues avec beaucoup de passion. D’ailleurs, il venait de signer son livre Quinze rounds qui a reçu de bons commentaires. Cette brève mais agréable rencontre résume bien la journée pour la clôturer. La culture a pris rendez-vous avec la nature depuis 22 ans et même s’il y a un doute pour la suite, tous veulent que cela continue.

Les visiteurs, les petits auteurs, les stars et les grands écrivains, tous se côtoient. C’était aussi cela, l’ambition de Gonzague, le fruit de son amitié, de son ouverture. Je ne connais pas, pour l’instant, d’événements littéraires qui acceptent autant d’auteurs indépendants. Presque tous inconnus, Maxime Chattam était présent tout de même. Que ce Chanceaux-près-Loches panneausoit en meeting aérien (500 € pour vendre un seul livre à un meeting où il n’y aura que 20 000 visiteurs) ou dans les foires littéraires (nombreux refus car indépendant), c’est dur de se faire accepter. Néanmoins, j’ai dédicacé 10 livres. J’aurais pu en vendre une quinzaine si j’avais eu une connexion PayPal/carte de crédit. Je n’ai pu croquer un sandwich, grâce à mon épouse qui est venue m’aider, qu’après 15h00 tant le livre a eu du succès. Je rentre dans mes frais et surtout avec le souvenir de rencontres enrichissantes et amicales. C’était donc ça, La forêt des livres.

Un grand merci à Léo Villots pour ses photos.

 

Facebooktwitterlinkedinmail

COULD’VE BEEN WORSE !

Dear Friends, I often tell my student pilots that it is wise to hold on before taking off when another aircraft has just taken off. Even two minutes is not enough sometimes because the wake turbulence may move in an unpredictable way – rather sideways – depending on the wind but not only. You can watch a previous post in which a spectacular uncontrolled roll happened: https://airforces.fr/2016/03/06/must-see-weird-takeoff-explained/ I have repeated that over and over – waiting is as wise as safe:

We cannot see clearly what really made the seaplane – assumed to be a French Canadair CL-415 Superscooper water bomber – veer off but it was definitely too close to the previous aircraft. Maybe the pilot wanted to do the right thing by saving time to save more lives. Was it because of the bow wake of the flying boat? Because of the air wake turbulence? A human error? A control failure? Or a combination of several factors? Anyway when you see an aircraft of this size taking off, please wait for two minutes before entering the same path. Fortunately, a pole was clipped, the Canadair was damaged, but it could have been worse.

Facebooktwitterlinkedinmail