Les professionnels de l’aéronautique sont de plus en plus amenés à communiquer en anglais. Il importe de bénéficier d’une formation en anglais général mais aussi en anglais spécialisé pour pouvoir rester compétitif sans compter qu’il y va de la SECURITE DES VOLS (FCL .055, Part 66, etc).
Certains défauts de compréhension voire d’expression en anglais aéronautique ne viennent pas toujours de la terrible « barrière des langues » mais quelquefois aussi d’un manque de connaissances dans certains secteurs de l’aviation et de l’aérospatiale. C’est d’autant plus compréhensible que ces sciences couvrent de vastes domaines langagiers. Par exemple, l’ATPL et le CPL (licences pilote pour avions de ligne) totalisent 14 modules de formations qui concernent la sécurité des vols, la physique, le droit, la météorologie, la médecine, la communication et le facteur humain entre autres et que cela soit en anglais ou en français.
Deux exemples parmi tant d’autres:
Par conséquent, quiconque se lance dans l’anglais aéronautique à des fins de traduction ou de communication a certainement intérêt à étudier l’aérospatiale dans ses différents aspects tout en conservant une approche globale. C’est en quelque sorte ce que propose en France le CAEA (Certificat d’Aptitude à l’Enseignement Aéronautique).
1. L’atmosphère;
2. Les masses d’air et les fronts;
3. Les nuages;
4. Les vents;
5. Les phénomènes dangereux pour le vol.
1. La sustentation de l’aile, résistance de l’air, profils d’ailes, portance, traînée, polaire, finesse, moment;
2. Le vol stabilisé, le vol plané, le vol motorisé;
3. L’aérostation, les ballons à air chaud et les ballons gonflés au gaz;
4. Le vol spatial, la trajectoire de lancement, la mise en orbite, le vol orbital et spatial.
1. Classification des aéronefs et des engins spatiaux;
2. Les groupes motopropulseurs;
3. Structures et matériaux;
4. Les commandes de vol;
5. L’instrumentation de bord.
1. La navigation:
Les grands principes de la navigation; les outils de la navigation.
2. La réglementation aéronautique:
Les organisations; contrôle d’un aéronef; l’organisation de l’espace aérien; les titres aéronautiques.
3. Sécurité des vols:
La gestion des risques; performances humaines et limites; prise de décision.
1. Du mythe à la réalité;
2. Des précurseurs aux pionniers;
3. Les enjeux militaires et les évolutions de l’aéronautique et du spatial.
L’intégralité de ce programme se trouve à cette adresse: http://cache.media.education.gouv.fr/file/11/36/0/ensel0691_annexe_398360.pdf
Le diplôme du CAEA permet à des étudiants, maîtres et professeurs de
fournir un enseignement dans le domaine de l’aéronautique et de l’espace dans les établissements scolaires et universitaires. L’Education nationale exige l’encadrement de toute activité aéronautique en milieu scolaire ou universitaire par un détenteur du CAEA qui permet aussi sous certaines conditions de devenir instructeur en aéroclub sur avions ou ULM. A l’inverse, les instructeurs pilote privé ou pilote vol à voile sont reconnus titulaires, par équivalence, du CAEA.
L’examen du CAEA est organisé dans chaque académie, par les Comités d’Initiation et de Recherche Aéronautique et Spatiale (CIRAS). Les établissements proposant des sessions se sont multipliés ces dernières années et il est désormais plus facile de trouver un centre d’examen plus ou moins proche.
Le programme du CAEA a été établi par la COMIXA (COmmission MIXte Aéronautique entre ministère de l’Education Nationale et ministère des Transports). Le diplôme est délivré conjointement par les deux ministères. Il sanctionne une aptitude à enseigner l’aéronautique l’aérospatiale et même s’il n’a officiellement que Bac +2 comme équivalence, il est fortement recommandé de bien étudier tous les modules. En effet, si les pilotes et professionnels de l’aéronautique peuvent l’obtenir sans difficultés (il faut préciser qu’il s’agit d’un QCM), sans entraînement un pilote peut tout à fait échouer à cet examen car 20 questions sur 100 sont consacrées à l’histoire de l’aéronautique et quelques questions abordent l’espace.
Des épreuves facultatives sont possibles suivant les centres d’examen:
– aéromodélisme et fusées
– aérostats
– aérodynes
– anglais aéronautique
– construction amateur
Pour la session 2016, l’anglais aéronautique sera la seule option retenue, elle permettrait de glaner au maximum deux points sur vingt de la note finale.
Le COMIXA et les CIRAS proposent aussi un BIA (Brevet d’Initiation à l’Aéronautique) dont le niveau de difficulté est bien plus abordable mais il ne permet pas d’encadrer une activité aéronautique ni d’enseigner.
En général, la date de clôture des inscriptions au CAEA et au BIA se situe à la mi-mars de chaque année et la date des examens à la mi-mai. Il n’y a qu’une session par an.
En ce qui concerne la demande d’obtention par équivalence du CAEA il y a 2 sessions par an. Les dossiers de demande doivent être adressés au plus tard:
Certains CIRAS et établissements proposent des formations pour préparer ces examens. Toutefois il est possible de se préparer en autodidacte grâce à la bibliographie suivante:
Il convient de vous renseigner auprès de vos organismes et académies ou même par internet pour vérifier les textes officiels, un éventuel changement de programme, de modalité d’inscription, d’équivalence, de date de clôture d’inscription ou de date d’examen.
Médaillé par l’Académie Nationale de l’Air et de l’Espace (ANAE) dès sa 1ère édition .
(Cliquez sur la couverture à droite pour l’agrandir et lire le résumé)
Nouvelle édition 2010
substantiellement augmentée– Plus de 60 000 mots et expressions (traduits et expliqués) ; plus de 1 500 abréviations.
– Thématique : Tous les domaines de l’aéronautique traités en 15 chapitres distincts :
– Recherche simplifiée de termes appartenant à un domaine précis.
– Possibilité d’utiliser le dictionnaire comme un livre de vocabulaire spécialisé.
– Illustré : 66 planches d’illustrations clairement légendées.
– Pourvu d’un index complet, anglais et français, pour recherche rapide de tous les sens possibles d’un terme.
– Réalisé sous l’égide d’éminents spécialistes, dont :
– Pilotes de chasse et de ligne français, anglais et américains.
– As de voltige aérienne.
– Leader de la prestigieuse Patrouille de France.
– Ingénieurs spécialistes des divers domaines de l’aéronautique.
L’auteur Pierre BOI, a reçu la médaille de bronze de l’ANAE en 1998 pour la première édition de ce dictionnaire aéronautique.
Edité par :
LA MAISON DU DICTIONNAIRE 98 Bd du Montparnasse – 75014 PARIS Tél. : 01 43 22 12 93 – Fax : 01 43 22 01 77 |
site : http://www.dicoland.com
– Présentation détaillée du Dictionnaire Aéronautique sur le site : www.chez.com/petwood
– Pour commande en librairie : N° ISBN : 978-2-856-08229- 4
Code livre : 39224108
François MAGUIN kindly allowed me to post his compact military aviation glossary for quick reference (click on the aircraft and/or the « passenger » below).
Mr Maguin is a highly experienced English teacher at the French air force school of management and administration, and at the EOAA (French Air Force Academy – Salon de Provence) as well. He brilliantly translated Hamlet into French – a best-seller among the bilingual books. He has been involved in many works, groups and projects. This military aviation glossary should regularly be updated, the sky being the limit indeed. This publication is deemed to become no less than a must.
All my gratitude, and heartfelt thanks for all his efforts in supporting me and this blog so many times. Click on the man riding the aircraft above in order to download this military aviation glossary « The sky’s the limit« .